Barcelone: chauffe-eau solaires obligatoires

Panneaux solaires thermiques

Dans le cadre de son programme d'amélioration énergétique, Barcelone a décidé de rendre obligatoire, en 2000, l'installation de panneaux solaires thermiques pour fournir l'eau chaude de tout bâtiment nouvellement construit ou réhabilité. Une initiative adoptée depuis par une cinquantaine de ville en Espagne, dont Madrid et Séville et qui fera l'objet d'une loi nationale en 2005.

 Source : http://www.econologie.com/articles.php?lng=fr&pg=735

La première banque espagnole SCH et BP Solar, filiale du britannique BP, ont annoncé jeudi le lancement en Espagne d'un projet d'installations d'énergie solaire photovoltaïque qui représentera un investissement de 160 millions d'euros.

"Il s'agit du plus important projet européen d'investissement" dans ce domaine, affirme un communiqué conjoint de Santander Central Hispano (SCH) et BP Solar.
Les deux compagnies prévoient la construction à partir de mai prochain de près de 278 installations d'énergie solaire d'une capacité cumulée de 18 à 25 mégawatts. Cette puissance énergétique doublera la puissance d'énergie photovoltaïque totale dont dispose actuellement l'Espagne.

BP Solar se chargera de la construction des installations et de leur maintien, tandis que SCH "constituera et financera les sociétés propriétaires des différents centres de production d'énergie solaire photovoltaïque", explique le communiqué.
L'actionnariat de ces installations sera formé par des investisseurs particuliers et l'énergie produite sera vendue à des compagnies de distribution d'électricité.
Ces installations photovoltaïques capables de convertir l'énergie solaire en courant électrique continu pourrait permettre de réduire la production de CO2 de 37.500 tonnes par an.

(20/04/2006)

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La centrale solaire a été inaugurée  (en juin 2005) par Jean-Jack Queyranne, président du conseil régional, Jean-Pierre Vial, président du conseil général, Louis Besson, Maire de Chambéry, Henri Dupassieux, adjoint chargé du développement durable, et Michèle Pappalardo, présidente de l'Ademe.

La centrale solaire des Monts
Elle est installée sur deux bâtiments dans un site naturel remarquable dominant la cluse de Chambéry.
- Une première tranche de 860 m² est installée sur des réservoirs d’eau potable, et une deuxième tranche de 150 m² sur un bâtiment proche.
- La production d’électricité sera environ de 120 000 kWh, et servira en partie à alimenter les pompes des réservoirs (20% environ) le reste sera revendu à EDF dans le cadre de l’obligation d’achat.
- Les recettes seront réaffectées à de nouveaux projets de développement (environ 12 000 €/an).
- Cette installation sera aménagée pour permettre de réaliser des animations pédagogiques et des visites de groupes.
- Elle a été financée à 80 % par l’Europe (35 %), la Région, l’Ademe et le Conseil Général à 45 %.
- Le coût de la partie photovoltaïque est de 450 000 €HT soit moins de 4.5 €/Wc, ce qui constitue un prix parmi les plus bas constatés sur une installation en France ;
- Les aménagements complémentaires et frais divers se sont élevés à 80 000 €HT.

La ville de Chambéry souhaite poursuivre ses efforts en incitants d’autres projets, notamment privés, pour continuer à maintenir son rang au niveau des villes françaises et Européennes les plus dynamiques dans de domaine.

La filière photovoltaïque avec une progression mondiale de plus de 40 % par an, fait partie des filières industrielles qui présentent les plus forts taux de croissance dans le monde. Beaucoup d’experts jugent que cette filière sera mature est concurrentielle dans les décennies à venir.
Il est donc indispensable d’accompagner son développement. Les collectivités locales, les particuliers, les entreprises peuvent concourir, avec les aides institutionnelles, à cet objectif de structuration d’une filière prometteuse pour notre avenir énergétique et le développement durable de notre planète.

Source : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_598.php

Contribution forte au changement climatique, fragmentation et disparition des milieux naturels, atteintes aux paysages et pollutions sont des impacts évidents de l'accroissement des échanges et du transport. Or, la plupart des politiques économiques reposent sur un encouragement des échanges et sur la réalisation, pour y répondre, d'infrastructures de transport. Les experts parient ainsi sur un doublement du transport de marchandises, en France, à l'horizon 2015, dont 70 à 80 % seraient acheminées par la route et ses camions. Pourtant, sait-on que la construction d'un kilomètre d'autoroute stérilise à jamais 12 hectares de terres, et que la part des transports dans l'accroissement annuel des émissions de gaz à effet de serre représente 80 % ?

Pour en savoir plus : http://www.wwf.fr/pdf/Etude_transports_2004.pdf

Deux explosions au coeur du réacteur numéro 4 font sauter les 1 200 tonnes de son couvercle, propageant 700 tonnes de graphite radioactif jusqu'à 2 000 mètres d'altitude. La plus grande catastrophe nucléaire de l'histoire, 10 fois Hiroshima, vient de se produire. C'était il y a 20 ans, le 26 avril à Tchernobyl, en Ukraine.

Que reste-t-il 20 ans  après ?

Toujours la maladie et le danger. A l'époque l'arsenal russe disposait de  2  700 missiles nucléaires SS-18. Chacun égal à 100 "Tchernobyl" commente Gorbatchev, qui mesure aujourd'hui cette folie. Mais combien de morts a-t-il fallu pour en arriver là ? Et cela suffira-t-il à faire réfléchir les autres chefs d'Etat, dont certains, 20 ans après ce feu nucléaire, ne se sentent sûrement pas concernés ?

Source : Gilles Boussaingault (TV Magazine du 16 avril 2006)