• Monsieur le Président, 

     

    « Je vous fais une lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps … »

     

    Notre planète est malade, très malade, elle a commencé sa terrible agonie. 

    Malheureusement, les scientifiques qui sont à son chevet et qui constatent les symptômes inquiétants ne sont pas entendus.

    Ceux qui l’utilisent, l’exploitent, décident de son destin, ne sont pas encore convaincus de la maladie et ne peuvent donc pas imaginer de thérapeutique. Alors on croit que c’est pas pour demain, que ce n’est pas si grave, que nous avons le temps. Ce temps qui nous emporte car nous n’avons plus le temps dans un monde où tout devient urgent.

    La maladie est portant bien présente, chronique, annoncée depuis longtemps. C’est une sorte de cancer, une prolifération anarchique, une sorte de pullulation. Albert Jacquart en 1993 l’appelait « Explosion démographique » et citait Albert Einstein qui à la fin de sa vie parlait de l’explosion de l’effectif des hommes comme l’une des 3 menaces pour l’humanité.

    La Terre est devenue trop petite pour contenir l’humanité. Elle prend toute la place, détruisant inexorablement, petit à petit des territoires vitaux au maintien de la vie sur Terre. Elle détruit les forêts, construit des mégalopoles, des routes , des aéroports …. cultivent des espaces inimaginables pour se nourrir, à grand renfort d’engrais chimiques et de pesticides parce que la course à la productivité est devenue une nécessité pour nourrir tous ces hommes de surcroit avides de bien être, de confort et de loisirs, qui ne veulent plus vieillir et surtout pas mourir alors que la mort est nécessaire à la vie depuis que la première cellule vivante est apparue sur Terre il y à 4 milliards d’années.

    Nous sommes à un tournant. Ou agir, ou mourir. La biologie, science de la vie, ne se négocie pas, comme je l’écrivais hier à votre Premier Ministre. Elle n’est ni méchante ni inhumaine. Elle a ses mécanismes, ses régulations, ses réactions, ses règles que les scientifiques décrivent et découvrent depuis longtemps, laborieusement. L’homme est biologique, la biodiversité est biologique, l’écosystème planétaire est biologique. Il nous faut apprendre ou réapprendre ses règles pour vivre en harmonie dans l’écosystème qui nous a donné naissance, dans lequel on vit et qui nous fait vivre.

    On ne doit plus couper un arbre, prendre un avion, une voiture … sans réaliser que l’on réchauffe la planète. Il nous faut dès maintenant arrêter le déclin dramatique du nombre des espèces vivantes, accepter une fois pour toute que nous sommes responsables de ce déclin. Il nous faut repenser notre agriculture , nos transports et notre croissance. Il nous faut gérer le nombre des hommes pour que leur impact sur la planète ne soit pas mortifère.

    La tâche est ardue, complexe, difficile mais urgente. Nicolas Hulot avait amorcé le virage salutaire. Il était conscient de l’urgence. Tous les espoirs  étaient entre ses mains, les vôtres et celles de votre gouvernement.

    Aujourd’hui la chaise est vide et la menace est toujours là, très présente et de plus en plus difficile à appréhender. 

    Nous comptons sur vous pour que la transition écologique ait bien lieu. Pour que tous les ministères : de l’économie, de l’industrie, de l’agriculture, de l’enseignement, de la santé …. soient convaincus que l’urgence de toutes les urgences c’est le maintien de la vie sur Terre et que cela passe par l’obligation de respecter les règles de la biologie. Que toute décision antibiologique soit écartée. Demain c’est maintenant sinon c’est la biologie qui nous balaiera, sans remords ni états d’âmes, avec ses mécanismes qui résultent de 4 milliards d’années de mise au point . 

    Le Monde a les yeux fixés sur la France, elle doit être exemplaire.

    Merci, Monsieur le Président, de m’avoir lu jusque là. 

     

    Soyez convaincu de mon profond respect devant la tâche qui est la vôtre et pour votre engagement.

     


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  • "Généralement un double problème se pose : nous ne savons pas gérer l'eau excédentaire et polluée qui résulte de violentes pluie d'orage et, à l'inverse, nous manquons de stockage sur site en prévision des périodes de pénurie.

    Il faut donc dans un premier temps capter l'eau : pour cela, on peut avoir recours à des toitures végétalisées, particulièrement efficaces lors de fortes précipitations, puisque la végétation stocke et filtre une partie des eaux de ruissellement avant de les libérer petit à petit.

    Pour canaliser on utilisera des chaînes de pluie, des pieds de chute et des rigoles. Pour la stocker des tonneaux, des cuves, des réservoirs paysagers pour pluie d'orage, des collecteurs d'eaux pluviales ou encore des bassins de rétention.

    Parallèlement des sols pavés perméables ou poreux, des bandes filtrantes et des dépressions plantées permettront d'infiltrer une bonne partie des eaux de ruissellement et d'absorber les polluants.

    Enfin, certaines catégories de plantes favoriseront la captation et la filtration de l'eau.

    Les jardins et la pluie examine en détail chacun de ces éléments et donne toutes les informations pratiques nécessaires à leur mise en oeuvre, mettant ainsi ces formidables avancées à la portée du jardinier amateur. Il permettra également aux architectes, paysagistes et gestionnaires d'espaces verts de mettre l'accent sur la collecte, le transport, le stockage et la libération de l'eau de pluie, en un mot de travailler avec la nature plutôt que contre elle et d'aboutir à des réalisations à la fois esthétiques et durables."

    "Une grande partie de l'ouvrage est consacrée au travail sur les aménagements paysagers pour réduire les problèmes d'inondation (de plus en plus catastrophiques) et de pollution, mais l'eau contribue, de nombreuses autres façons, à améliorer l'environnement, tant pour les personnes que pour la faune sauvage."

    Source : Les jardins et la pluie, Gestion durable de l'eau de pluie dans les jardins et les espaces verts, Nigel Dunnett et Andy Clayden, Editions de Rouergue


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  • Nous avons reçu de Sophie Miranda, notre graphiste bien aimée (de Terre Sacrée), le  16 janvier 2007 :

    Dis Michel, j'ai une idée ooops. Tu ne pourrais pas faire une page "boycott" ? Il y aurait tellement de choses à boycotter sans que cela interfère dans une vie occidentale et qui feraient un grand bien à notre planète. Je ne crie pas au végétarisme ! (j'en serais moi-même incapable), mais par exemple boycotter l'or, les pierres précieuses, l'ivoire, les mouchoirs en papier, les produits suremballés, les fourrures, les bois précieux, la captivité d'animaux exotiques, les produits OGM, les aérosols, la climatisation, les zoos marins (la plupart des dauphins se laissent mourir de tristesse, ils sont constamment remplacés mais on se garde bien de nous le dire), etc, etc ...


    Il suffirait juste d'agrémenter la page de quelques photos et liens effroyables comme celui-ci par exemple, qui ne peut que convaincre de bannir les mouchoirs en papier : Boycotter les Kleenex - Atelier naturel. J'aurais juste un point de vue différent quant à la remarque suivante : "boycotter la marque Kleenex, et toutes les marques qui n'utilisent pas suffisamment de matière recyclée".

    Simplement, boycottons TOUS les mouchoirs en papier afin d'employer la matière recyclée au bénéfice de produits utiles.

    J'avoue avoir contribué au carnage de Kleenex. Mais je ne pensais pas à l'époque me moucher avec les forêts millénaires du Canada et inconsciente que j'étais, je n'imaginais pas que l'on puisse utiliser de telles merveilles de la nature à des fins aussi superflues.

    Notre planète s'appauvrit de jour en jour. Il est donc primordial de s'interroger et de s'informer. Ai-je réellement besoin du produit que je veux acheter ? Quelles sont les conséquences sur l'environnement auxquelles je vais participer ?

    Dans ce monde de sur-consommation, le boycott reste la seule arme de l'eco-citoyen. Seule notre consommation nous rend attractif au vu des multinationales et des gouvernements manipulés par ces lobbies. Nous vivons aujourd'hui dans un monde où une carte de crédit a plus de pouvoir qu'une carte électorale. Et bien montrons à tous ces magnats que nous sommes encore maître de notre conscience et consommons intelligemment. En premier lieu, consommons local. Nous devons privilégier les fournisseurs locaux et bouder le plus possible les multinationales. Ensuite, donnons une seconde vie aux produits au travers d'actions solidaires.

    Source : La lettre de Terre Sacrée du mercredi 17 janvier 2007


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  • Réchauffement climatique dû à l'effet de serre,  pollution aux hydrocarbures et aux métaux lourds, infections résistantes aux traitements existants, le millénaire démarre avec de graves défits à relever. Toutefois il démarre aussi dans la perspective de découvertes scientifiques révolutionnaires, porteuses d'espoir pour les générations futures. Autant de solutions à nos maux modernes qui ne mesurent qu'un millième de millimètre : les microorganismes.

    Bien loin de l'image que l'on a de ces microbes, seul 1 % d'entre eux est responsable de maladie. L'immense majorité est tout à fait inoffensive et participe à l'équilibre des écosystèmes, c'est à dire de notre environnement. Sans les bactéries, microchampignons et autres protozoaires, la vie ne serait pas apparue sur Terre. Aujourd'hui, grâce à eux, notre vie sera sans doute préservée.

    Car "les microorganismes s'adaptent à tout et sont capables de tout !" confirme le professeur Pierre Peyret du la boratoire CNRS de biologie des protistes de Clermont-Ferrand (Puy de Dôme). "Certains sont capables de vivre dans des conditions extrêmes  en  se multipliant à des températures supérieures à 100 °C ou en l'absence d'oxygène. On peut tout imaginer  avec ces organismes. Ils sont déjà utilisés dans les stations d'épuration. Ils peuvent fabriquer un grand nombre d'antibiotiques, des biocarburants comme l'éthanol, transformer du dioxyde de  carbone (CO2) en oxygène, résorber des déchets, même plastiques, en produisant de l'énergie ou de la pâte à papier ... Certains peuvent même produire de l'électricité !"

    Au sein  du laboratoire des protistes de Clermont-Ferrand, les chercheurs essaient d'identifier les microorganismes les plus efficaces, capables d'éliminer les contaminants du sol.

    "C'est un réel enjeu économique. Jusqu'à présent, il faut retirer la terre polluée qui risque de contaminer les nappes phréatiques et les rivières et ensuite les stocker. Actuellement, plusieurs centaines de sites sont pollués en France et cette technique est très onéreuse." Sur le campus de Clermont, l'équipe se penche tout particulièrement sur les cas des huiles de laminage et des hydrocarbures lourds impliqués dans les marées noires.

    Et puis le laboratoire clermontois s'intéresse à des bactéries trouvées dans le lac Pavin, entre 60 et 90 mètres de profondeur. " C'est un site d'étude unique qui renferme des bactéries capables de transformer le méthane produit lors de la décomposition des matières organiques."

    Par ailleurs, l'équipe du professeur Peyret est associée à un programme de recherche avec l'Institut Pasteur pour étudier la brachiola algereae : "Chez le moustique, une infection par cette microsporidie pourrait inhiber le développement du paludisme."

    Encore une fois, la microbiologie ouvre de nouvelles voies à des découvertes essentielles.

    Source : La Montagne du 03 décembre 2006


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  • "Aujourd'hui, les professionnels du batiment découvrent le nouveau challenge qu'ils ont collectivement à tenir d'ici 2050 : diviser par 4 la contribution de leur secteur d'activité aux changements climatiques. Pour y arriver, le bond qualitatif à engager suppose non plus une simple améliorations des habitudes existantes, mais "une autre façon de construire" associée "à une autre façon de concevoir".  Cela revient à dire que nous sommes "condamnés à concevoir et à construire autrement". Ce qui était le leitmotiv de l'architecture bioclimatique est en trai de devenir celui de la construction tout entier.

    Les objectifs des acteurs du bioclimatisme sont aujourd'hui devenus également ceux des maîtres d'ouvrage ou professionnels soucieux de l'environnement, ou simplement des investisseurs et gestionnaires cherchant un bon rapport "qualité/prix". Des choix, qui correspondent avec le prix actuel de l'énergie, aux batiments de classe "basse énergie" consistent :

    -En réhabilitation, à améliorer les batiments existants afin qu'ils soient 4 à 8 fois moins énergivores que dans leur état initial.

    -En neuf, à construire des bâtiments environ 3 fois plus performants que ceux qui ne font que satisfaire aux seules exigences réglementaires."

    Source : La conception bioclimatique, Samuel Curgey et Jean-Pierre Oliva, Edition Terre Vivante 

     


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  • Chaque année, notre pays bénéficie , selon les régions, de 1 750 à 3 000 heures d'ensoleillement direct, et l'ensemble de son territoire reçoit du soleil une quantité d'énergie égale à 700 000 milliards de kWh. Ce chiffre équivaut à 300 fois notre consommation d'énergie.

    A Perpignan, une villa de 100 m² reçoit du soleil dix fois plus d'énergie qu'elle n'en nécessite pour être chauffée. Et à Paris, la même villa recevra 6 à 7 fois l'équivalent de ses besoins de chauffage.

    Source ADEME (lu dans Le guide écologique de la famille)


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  • L’Agenda 21 local est un projet de développement durable, conçu à l’échelle d’un territoire. Ce projet vise à répondre aux besoins de toute la population, avec le souci de préserver l’environnement, d’assurer l’accès de tous aux services essentiels, de développer des activités économiques soutenables. Impulsé par l’élu, il est élaboré et mis en œuvre en concertation avec les forces vives de la collectivité (collectivités, habitants, associations, entreprises, structures déconcentrés de l’Etat, réseaux de l’éducation et de la recherche…). L’Agenda 21 local est issu du Sommet de la Terre (Rio, 1992) et de son programme d’action pour le 21ème siècle, l’Agenda 21, pour lutter contre la dégradation de la planète, la pauvreté et les inégalités.
    L’engagement des collectivités locales dans des démarches d’Agenda 21 territoriaux s’est très fortement développé en 2002. On peut compter à l'heure actuelle quelque 200 initiatives pour des politiques intégrées de développement durable, dont 80 sont des Agenda 21. Phénomène plus récent : la mise en place d’Agenda 21 départementaux et régionaux. Les départements et les régions jouent un rôle important dans la dynamique du développement durable : nombre d’entre eux apportent un appui méthodologique et financier aux communes et aux agglomérations pour la mise en œuvre d’Agenda 21 locaux.
    Pour en savoir plus : http://www.agenda21france.org

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  • 1/4 de l'énergie consommée en France est le fait des transports. Les transports constituent donc, à part égale avec l'industrie, la source la plus importante de pollution atmosphérique et engendre, par ailleurs, des atteintes importantes de l'environnement.

    L'automobile particulère représente à elle seule la moitié de ces nuisances. Les consommations d'énergie  s'établisent comme suit :

    Voitures particulières : 50 %

    Transports routiers : 31 %

    Transports aériens : 9 %

    Transports ferrovières : 4 %

    Transports en communs : 2,5 %

    Transports maritimes et fluviaux : 3,5 %

    On le voit, les transports collectifs -train, avion, transports urbains- ne représentent que 15,5 % du total ; ils sont donc, de loin, les plus économes en énergie, et par conséquent, les moins polluants.

    Source : Le guide écologique de la famille

    Le transport routier consomme plus de 50% du pétrole et le nombre de véhicules devrait doubler d’ici 2030.

    Source : http://www.challengebibendum.com/challenge/front/affich.jsp?codeRubrique=20060201182243&lang=FR

     


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  • En France, moins d'un quart des piles vendues sont collectées et donc recyclées.

    Les piles sont un savant mélange de substances chimiques plus toxiques les unes que les autres : cadnium, plomb, manganèse, mercure, zinc, lithium, nickel ...

    Le principe de la pile jetable n'aurait jamais dû exister, d'autant qu'il faut plus d'énergie pour la fabriquer qu'elle n'en délivrera.

    Rapportez-les et passez aux rechargeables (Ni-MH de préférence).

    Les jetables coûtent 100 fois plus cher et durent 1 000 fois moins longtemps pour un même usage.

    Source : L'almanach du développement durable


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  • En moyenne un Nord-Américain consomme 425 litres d'eau par jour, un Européen 200 litres et un Africain 15 litres.

    Au Brésil, l'eau en bouteille coûte 0,90 euros par litre,  le gazole : 0,49 euros.

    Sur Terre, tout ce qui vit est fait ou a besoin d'eau. Nous-mêmes en sommes constitués à plus de 60 % ! Poutant, en circuit fermé sur la planète, c'est la même qui, dans un cycle infini, tombe, coule, traverse, revient ... Elle sert à arroser (75 % pour l'agriculture), à nous nourrir, à notre hygiène, à fabriquer, à entretenir. C'est parce que l'eau douce est rare (3 % sur Terre) fragile, et en grande part figée dans les icebergs, qu'il faut la protéger. Ne parle-t-on pas de l'or bleu ?

    Aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes n'ont pas accès à l'eau potable. Et 8 millions en majorité des enfants, meurent chaque année faute de cet accès et par manque d'infrastructures d'assainissement.

    Source : L'almanach du développement durable


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  • Il existe en France 180 000 km de sentiers balisés.

    En 15 ans le nombre de randonneurs réguliers a été multiplié par 17.

    Les sports de plein air permettent de s'évader. En échappant aux engins motorisés et aux 4X4 des citadins en mal d'aventure, on savoure de grands moments en osmose avec le nature? Randonnée, camping, descente de rivière, balade à vélo ... allient espaces naturels, air pur et découverte d'écosystèmes. A consommer sans modérartion mais avec grande précaution !

    Source : L'almanach du développement durable


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  • En France, on consomme 4 milliards de bouteilles en plastique par an.

    1 seconde pour fabriquer un sac plastique, 20 minutes d'utilisation et 400 ans pour le voir disparaître dans la nature.

     Le plastique est partout. Du tableau de bord de la voiture au sac de grande surface, les polymères varient presque à l'infini. S'ils présentent certains avantages, ils ont surtout le gros défaut de polluer dès leur production et d'être délicats à recycler. Mais la concurrence écologique arrive : du sac biodégradable au cabas réutilisable. A chacun d'entre nous d'agir sur les 72 000 tonnes de déchets d'emballage que nous produisons chaque année en France.

    Source : L'almanach du développement durable

     


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  • La température mondiale pourrait croître de 1,4 à 5,8 °C durant le siècle à venir. Le niveau de la mer s'est élevé de 10 à 20 cm au cours du XXème siècle et pourrait monter de 80 cm si nous ne réagissons pas fermement.

    Les transports étant les premiers responsables des gaz à effet de serre, l'Ademe invite à revoir notre comportement automobile.Sur le site de l'Ademe, nous voilà autodiagnostiqués et armés de conseil pour concilier déplacement et environnement. (www.ademe.fr)

    Les fruits et les légumes font parfois le tour de la planète avant d'arriver dans nos assiettes. Manger de fraises du Chili en février ? Patientez plutôt jusqu'en mai et dégustez les guarriguettes de sud de la France qui n'ont pas des milliers de litres de kérosène à leur compteur. Les produits du terroir, c'est 100 % culture locale à déguster, à savourer et à encourager !

    Source : L'almanach du développement durable


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  • Le coton dans le monde : 3% des surfaces cultivées, 25 % des pesticides utilisés.

    En France 53 % des aliments (fruits, légumes et céréales) contiennent des résidus de pesticides, dont 8,9 % à des doses supérieures aux normes européennes.

    La France est grande amatrice de ces produits, qui sont des produits pour tuer l'herbe (herbicides), les insectes (insecticides), pour lutter contre certains organismes indésirables, contre les maladies (fongicides), ou se débarasser de divers animaux jugés nuisibles (souricides, raticides, nématicides ...). Elle compte 520 matières actives homologuées que l'on retrouve dans la composition de 2 588 spécialités commerciales. C'est le 3ème consommateur mondial de pesticides derrière les USA et le Japon.

    Chacun peut aujourd'hui agir. Et avoir la main plus verte pour une eau plus transparente.

    Source : L'almanach du développement durable


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  • Le tourisme représente 60 % du trafic aérien.

    Entre 5 et 15 % de la population mondiale travaille dans le tourisme.

    Le tourisme a grandi trop vite, plus rapidement que les pays d'accueil. Résultat : l'île du bout du monde ressemble peu à peu à notre côte d'azur...

    Source : L'almanach du développement durable


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  • "Dans chacun de nos gestes il faut se demander si nous ne gaspillons pas la Nature "

    Yann Arthus Bertrand

     

    Allez visiter le site : http://ungesteparjour.hautetfort.com/

     et http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=24926&ref=12375

    Le développement durable

    Ne peut-on pas imaginer un monde qui saurer s'équilibrer, respecter la notion d'équité, les générations futures, bref qui tournerait plus rond ?

    La réponse se trouve dans la démarche de développement durable (DD). C'est à dire l'intégration, à chaque prise de décision, à chaque acte, d'une échelle de valeurs qui place l'homme et son environnement vital en priorité au lieu des simples intérêts économiques et financiers. Le développement durable préconise de ne plus opposer environnement et développement mais bien de les conjuguer....

    Tout le monde s'y met, même des particuliers. Certains commencent à s'organiser, à changer leurs modes de vie, à réfléchir aux répercussions de leurs actes? D'autres ne savent pas par quel bout commencer. Pourtant chacun, à son échelle, peut contribuer au développement soutenable de la planète.

    Le développement durable, c'est une discipline de tous les instants, et également une partie de plaisir, la découverte de technologies innovantes, de produits agréables, nouveaux, ou simplement authentiques. La "DD attitude" est dynamique, la preuve dans les 144 pages de l'almanach du développement durable. Autant d'expériences et de conseils pour vous prouver que le développement durable se fait souvent désirable pour chacun. Et vital pour tous.

    Cela fait 20 ans que le concept de DD a officiellement vu le jour, qu'il est sorti de l'hémicycle des Nations Unies sous le nom de rapport Bruntland. Ce document, devenu la référence en la matière, repris au Sommet de la Terre de Rio en 1992, montre que la Terre va mal et que nos modes de consommation sont en cause. Le club de Rome, avec son rapport "Halte à la croissance" paru dans les années 1970, avait déjà dénoncé les limites de nos reflexes de consommation et méthodes de production ainsi que leurs conséquences. Nous sommes donc avertis.

    Il faudrait 4 planètes de plus si tout le monde consommait à l'Américaine.

    Adapter votre mode de vie aux enjeux d'aujourd'hui. Exemples.

    Des cerises en avril ? Elles viendront du Chili. C'est 10 à 20 fois plus de pétrole dépensé en transport que les mêmes en juin. Achetez local et de saison.

    Source : L'almanach du développement durable EditionDakota et Dexia


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