• Nous avons atteint un stade crucial dans l'histoire de la Vie.

    Le visage de la Terre a changé d'une manière spectaculaire au cours des derniers millénaires, à peine un instant dans la durée de l'évolution et il continue de changer toujours plus vite. Ce qui aurait pris un millier de générations par le passé peut maintenant n'en prendre qu'une seule. L'évolution biologique a pris en quelque sorte le mors aux dents et cours vers une dangereuse instabilité.

     

                                                                           (Christian de Duve)

     

    Le pire prédateur de l'homme c'est lui-même.

    Un prédateur redoutable et efficace, capable de provoquer la disparition totale de l'espèce en quelques jours. Il nous faut choisir d'accepter ou de refuser certains des pouvoirs que nous nous sommes donné.

    Il faut entendre le cri d'Einstein le soir d'Hiroshima : Il y a des choses qu'il vaudrait mieux ne pas faire !

    Mais qui décidera ?

    Restera-t'il encore des hommes ?

    La réponse est évidemment non si le cours actuel de nos sociétés se prolonge car les hommes viennent de se doter du pouvoir de se détruire.

                                                                                                  (Albert Jacquard)

     

     

     

     

    Par quelle monstrueuse aberration les hommes ont ils imaginé la compétition, ce refus du regard de l'autre comme moteur de leur vie ?

     

                                                   (Albert Jacquard)

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    Nos relations économiques de paix parviennent, en continu et lentement, aux même résultats que produirait un conflit court et global, comme si la guerre n'appartenait plus seulement aux militaires.

    Nous ne nous battons plus entre nous, nations dites développées, nous nous retournons, tous ensemble, contre le Monde.

    La Terre exista sans nos inimaginables ancêtres, pourrait bien aujourd'hui exister sans nous, existera demain ou plus tard encore sans aucun d'entre nos possibles descendants, alors que nous ne pouvons exister sans elle.

    De sorte qu'il faut bien placer les choses au centre et nous à la périphérie, ou mieux encore, elles partout et nous dans leur sein, comme des parasites.

    Il nous faut désormais chercher à maîtriser notre maîtrise,

    voici la bifurcation de l'histoire : ou la mort ou la symbiose.<o:p></o:p>

                                                                   (Michel Serres)


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