• Des millions de personnes fuient la sécheresse, la déforestation, la pollution industrielle. Mais au regard du droit international, ces réfugiés d'un genre nouveau n'existent pas.

    La question de leur statut se pose de façon urgente, tant pour assurer leur survie que pour éviter les conflits futurs.

    Le nombre de réfugiés de l'environnement dans le monde augmente de 3 millions par an. Et le réchauffement climatique accélère le phénomène. En 2025, la sécheresse pourrait concerner 3 milliards de personnes sur les 70 % de régions arides et semi-arides de la planète.

    Une élévation d'un mètre du niveau des océans provoquerait l'exode de 50 millions de personnes.

    Marie Beuzard et Marina Julienne (Science et vie 2002 N°1020)

     

    Emigrer, c'était jouer son va-tout

    pour s'y décider, il fallait n'avoir aucun autre espoir

    Aujourd'hui presque tout l'espace est saturé

    les pays d'accueil sont rares

    Le rêve d'un ailleurs terrestre se heurte à la finitude de la planète

    Etre réaliste signifie désormais

    que l'humanité ne quittera jamais son berceau.

    Il nous faut faire face à nos difficultés

    en admettant, une fois pour toute

    que nous sommes prisonniers de notre planète.

    (Albert Jacquard)

     


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  •  

    A chaque seconde 3 êtres humains meurent et 2 fois autant naissent. Il y a un siècle, la mortalité infantile aurait compensé cet excès. Grâce à la médecine et à l'hygiène moderne, ce n'est plus le cas.

     

    En conséquence

    il y a 100 millions d'êtres humains en plus sur la Terre chaque année.

     

    La planète portait 1 milliard d'êtres humains en 1825.

    Ce chiffre a doublé en 1 siècle,

    doublé encore dans le demi-siècle suivant pour atteindre 5,6 milliards en 1994.

    On s'attend qu'il excède 10 milliards aux environ de 2050,

    si les choses continuent à ce rythme.

     

                                                                       (Christian de Duve)

     

     

    La "Bombe Population" explose aujourd'hui sur une planète à l'espace limité.

     

    Nous sommes face à un nouveau devoir : gérer le nombre des hommes.

     

    Comment en étant 10 Milliards d'homme vivre sur notre petite planète de façon à la  transmettre en bon état à nos successeurs ?

     

    A ce problème des solutions peuvent être trouvées ; nous ne devrions pas être trop inquiets. Malheureusement, les Sociétés appartenant à la culture dominante, la culture "occidentale", ont adopté des comportements qui sont incompatibles avec ces solutions. Elles ont provisoirement en main l'essentiel du pouvoir et, loin de chercher à réformer ces comportements elles tentent de les imposer à l'ensemble de la planète.

     

    En 1989 les pays les plus riches : Europe de l'ouest, Amérique du nord et Japon totalisent 14 % de la population mondiale,

    (la France ne vient qu'au 16ème rang avec 57 millions d'habitants,

    elle représente 1,1 % de l'ensemble de l'humanité.)

     

    Ces pays riches totalisent également 60 % du produit National Brut mondial.

     

    Aujourd'hui les pays les plus riches qui regroupent 1/4 de l'humanité consomment les 3/4 de l'energie totale disponible.

    Chacun de leurs habitants consomme en moyenne 9 fois plus d'énergie que l'habitant moyen des pays non industrialisé.

                                                                             (Albert Jacquard)

    Un quart des hommes disposent des deux tiers de la richesse.

     

    Nos Sociétés développées pourraient assurer à tous les enfants de la Terre un avenir digne de ce qu'il peuvent devenir. Nous disposons de moyens suffisants pour écarter la famine, lutter contre la plupart des maladies et réaliser un système éducatif efficace.

    Et pour des motifs grotesques, nous consacrons nos efforts à renforcer les démons qui vont tous nous détruire : désir de domination, goût de la compétition, mépris de l'autre.

    Est-il déjà trop tard ?

                                                                            (Albert Jacquard)

     

     

    L'insécurité croissante

     

    Un écart entre les niveau de vie moyen de 1 à 30 ou 40 sera-t-il supporté longtemps par ceux qui ont le nombre face à ceux qui ont richesse et pouvoir ?

                                                                                                                  (Albert Jacquard)

     

    Nous ne sommes pas des êtres pacifiques.

    A travers les conflits, les invasions, les conquêtes, les croisades les massacres et les guerres, l'histoire révèle une succession ininterrompue d'affrontements entre groupes humains.

     

    Le règne animal n'offre pas d'équivalent à cette propension au combat au sein d'une même espèce.

     

    Le Mahatma Gandhi et Mère Térésa sont moins représentatifs de notre espèce qu'Alexandre le Grand, Gengis Khan, Napoléon, Hitler ou Le Parrain.

     

    (Christian de Duve)

     

     

    La guerre des Gaules menée par Jules César : 1 million de Gaulois morts et 1 million vendus comme esclaves.

    16 millions de morts au cours du génocide des indiens du Nouveau Monde.

    Le génocide arménien aurait fait en 1845 cent mille à trois cent mille victimes,

    celui de 1915 ordonné par les dirigeant Turcs 1 500 000 morts.

    Hiroshima, le 6 août 1945 à 8h15, la première bombe atomique tue 75 000 personnes et laisse 90 000 blessés.

    La guerre de Corée : 1 400 000 morts !

    La guerre du Biafra en 1968 1 à 2 millions de morts.

    La première guerre mondiale à fait 8 700 000 morts,

    la seconde guerre mondiale s'est soldé par 40 millions de morts dont 12 millions déportés en Allemagne dans les camps de concentration.

     (Jean Chaline)

    10 juin 1944 : 642 victimes massacrés par les SS à Oradour sur Glane

    476 villageois massacrés par les nazis le 10 juin 1942 à Lidice (Tchécoslovaquie)

    1 836 villageois massacrés par les nazisà Marzabotto (Italie) du 8 septembre au 5 octobre 1944

    239 villageois massacrés par les nazis le 10 juin 1944 à Distomon (Grèce)

    126 villageois massacrés par les nazis le 25 août 1944 à Maillé (France)

     

     

    62 000 civiles morts en Irak

    source : http://www.iraqbodycount.org/background_fr.php

     

    Quel gâchis !

                                                                                                 

     

    Le génocide Tibétain : 1 million de mort.

     

    Nous soumettrons nous sans broncher à la pression de notre nombre croissant ?

    C'est peu probable !

    Un type de conflit dont nous connaissons déja les prémices dressera les uns contre les autres, les pauvres et les nantis en particulier dans les grandes villes.

                                                                                                  (Christian de Duve)

     

    Le taux de population urbaine de l'Europe est passé de 12 à en 1800 à 70 % en 1990. Aux USA 5 % en 1800, 66 % en 1990. Au Japon 14 % en 1800, 83 % en 1990.

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                                                                                                  (T Paquot)

     

     

    Aux environs de l'an 2000 il y aura 23 villes de 10 millions d'habitants chacune, 17 dans les pays en voie de développement.

                                                  (Christian de Duve) 1996

     

     

                                        La Nasa

     

    Nous avons construit la Ville-Monde.

    Babillarde, langagière, puritaine, messagère, publicitaire, la ville aujourd'hui substitue au fait ses représentations en sons et en images, ne fait plus nâitre d'enfant, détruit les espèces et ne garde que les animaux d'appartement en les émasculant, n'interroge plus la vie dans ses laboratoires, délaisse l'amour et discourt de sexe par minitel et psychiatrie interposé ou méprisant muscles et coeur, se met, selon des prescriptions abstraites à l'exercice ou au régime.

                                                                                                  (Michel Serres)

     

    Source : http://www.populationdata.net/cartes/monde_grandes_villes.html

     

    La conclusion est inévitable.

     

    Si nous ne parvenons pas dans un proche avenir à enrayer la croissance de la population de façon attentive et rationnelle, la selection naturelle le fera pour nous et sans ménagement, au prix d'épreuves sans précédent pour la population humaine et de dégats irréparables pour l'environnement.

     

    Telle est la leçon de 4 milliards d'années de la vie sur la Terre.

    <o:p></o:p> 

                                                                                                  (Christian de Duve)<o:p></o:p>

     

     

     


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  • La pollution :

    est peut être la plus malfaisante et la plus invincible des têtes de l'Hydre.

    Pratiquement toutes les industries engendrent des sous produits qui polluent l'air, les cours d'eau, les océans ainsi que le sol et sa précieuse eau.

    De nombreux produits de l'industrie font eux aussi tort, involontairement ou accepté comme le prix à payer pour les avantages qui en résultent. On a arrosé la planète de pesticides à l'avantage des agriculteurs jusqu'à ce que Rachel CARSON tire la sonnette d'alarme.

    On considérait les chlorofluorocarbones (CFC) comme idéalement adaptés au rôle de liquide pour réfrigérateurs et de propulseur pour atomiseurs, mais maintenant on les condamne comme contribuant à l'effet de serre et détruisant la couche d'ozone qui protège la planète contre l'excès des rayons UV en provenance du soleil. Les antibiotiques, proclamés à juste titre remèdes miracles, se sont avérés de puissant sélectionneurs de pathogènes dangereux.

     

     La liste semble sans fin.

     

     

     

     

    Même des matériaux dépourvus de toxicité peuvent par leur simple volume créer des problèmes d'ordre écologique. Les sacs, les emballages plastiques ; les articles "jettables" matériel de laboratoire, briquets, appareils photo, vaisselle, couvert ; les matériaux artificiels qui remplacent à présent le bois ou les métaux dans d'innombrables domaines ; les tissus synthétiques qui remplacent la laine, le coton ou la fourrure, tout cela s'ajoute à la "plastosphère". (Si la vie n'avait pas élaboré les moyens de décomposer les produits de sa propre industrie, il n'y aurait pas de Biosphère mais seulement une coque inerte de biopolymères, une "Plastosphère" semblable à celle que l'ingéniosité humaine s'emploie aujourd'hui à constituer.).

     

     Résistant à la biodégradation, presque impossible à bruler proprement, ces matériaux s'accumulent, tranformant les terres et les mers en dépotoirs.

     Les immondices posent un problème majeur à elles-seules submergeant les communautés et la nature elle-même.

                                                                                                                 (Christian de Duve)

     

    Un Américain produit 650 KG d'ordures ménagères par an. Un Français moyen, qui arrive en 4ème position après les Japonais et les Danois en produit plus de 400 KG par an.

                                                                                                  (Journal La Montagne du 08/10/96)

     

    Quelques mois avant sa mort, Lord Solly Zuckerman, l'un des scientifiques les plus influents de Grande Bretagne, qui a participé à Stockholm en 1972 à la conférence sur l'environnement à l'échelle mondiale résuma ses impressions après celle de Rio, en 1992 : "Comme à Stockholm, écrivit-il, les leçons significatives qu'on a tirés à Rio sont :

    que les intérêts nationaux différent ;

     

    qu'il existe une différence entre les problèmes d'ordre écologiques à l'échelle nationale et à l'échelle mondiale ;

     

    que les questions écologiques et sociales à court et long termes n'appartiennent pas à la même catégorie ;

     

    et que le développement des pays les plus pauvres apporte presque inévitablement avec lui des problèmes non seulement de financement et de gestion, mais aussi d'ordre écologique. Une autre leçon majeure est que, en pratique,

     

     

    "les solutions à la plupart des problèmes d'ordre écologique sont presque entièrement du ressort de la politique et de l'économie."

                                                                                                                 (Christian de Duve)

     


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  • L'humanité est la seule espèce vivante à dépenser plus d'énergie qu'il ne lui en faut pour sa subsistance et sa reproduction.

     

    L'humanité est entrée dans l'ère de la débauche d'énergie.

     

    Des nouvelles machines ont pu être développées bien au delà de la capacité de la biosphère à les alimenter. Quel que fût l'appétit des esclaves mécaniques, il y avait toujours suffisamment de charbon et de pétrole pour le satisfaire.

     

    La majeure partie de l'énergie consommée par l'humanité à travers le monde provient de la combustion de carburant fossiles : charbon, pétrole et gaz naturel.

    Et ce n'est pas sans conséquences.

     

    La surconsommation de combustible fossile est largement responsable de la surproduction de dioxyde de carbone et donc de la  menace d'effet de serre.

    De plus, la combustion de carburant, en particulier de charbon, libére dans l'atmosphère des oxydes toxiques de soufre et d'azote, principales causes des pluies acides qui mettent en péril les forêts et les lacs, altèrent la santé de l'homme et bouleversent l'équilibre écologique de bien des régions du globe.

     

    En outre, les combustibles fossiles, en particulier le pétrole, constitue la matière principale utilisée par les industries pétrochimiques pour la fabrication de produits plastiques et chimiques qui, à leur tour, contribuent à polluer la planète.     

     

    L'extraction et le transport de ces produits, nécessaire pour répondre à la demande croissante ne sont pas non plus sans conséquences : paysages défigurés, dégats infligés à l'environnement par l'incendie des puits de pétrole, désastres écologiques consécutifs aux marées noires.

     

    Le plus inquiétant est que les combustibles fossiles sont une ressource non renouvelable qui sera un jour épuisée.

    La totalité des réserves de pétrole et de gaz naturel sera épuisé dans un siècle.

    Le charbon est plus abondant, il devrait s'épuiser entre 2 400 et 2 600.

                                                                     (Christian de Duve)

     

    Nous nous conduisons en voleurs de nos propres petits enfants, les privant des richesses qui leur appartiennent !

                                                                                                                 (Albert Jacquard)

     

     

    Aujourd'hui, seule la puissance nucléaire

    peut fournir l'énergie à un prix abordable et sous une forme non polluante pour l'essentiel.

    Le nucléaire a mauvaise réputation, et celle-ci n'est pas tout à fait immérité. Il reste associé aux visions apocalyptiques de guerre et de mort massives (Hiroshima, Nagasaki).

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    <o:p>

    En outre la production d'énergie nucléaire n'est pas aussi sûre que certains scientifiques et ingénieurs l'ont soutenu : l'inquiétude qu'elle soulève à l'heure actuelle a pour noms Windscale, Three mile Island et Tchernobyl.

    La peur du nucléaire ne se guérira que par une démonstration parfaitement convaincante de maîtrise technologique.

     

    La production de déchets fortement radioactifs qu'il faut conserver en toute sécurité pour des millénaires est un problème non encore résolu.

     

    En outre les réserves d'uranium, principal carburant des réacteurs nucléaires, ne sont pas illimitées.

     

    Les réacteurs générateurs, qui produisent plus de carburant qu'ils n'en consomment, apportent en théorie, une solution durable à ce problème ; mais ils produisent du plutonium, matériau idéal pour bricoler une bombe, ce qui évoque le spectre térrifiant de piraterie et de terrorisme nucléaires.

     La fusion de l'hydrogène qui alimente le soleil et la bombe H, serait plus sûre et presque entièrement non polluante mais elle requiert de très hautes températures dans un espace très strictement confiné. Il faudra attendre de nombreuses années, voire des décennies, avant que cette source d'energie soit maîtrisée, si elle l'est un jour.

     

    (Christian de Duve)</o:p>

             


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  • Les forêts jouent un rôle important dans le cycle de l'eau

     

    elles en conservent d'énormes quantité, régulent l'assèchement des terres et induisent des perturbations atmosphériques qui apportent à ces dernières des nuages chargés de pluie.

     

    Les sécheresses qui ont suivi la déforestation dans de nombreux endroits du monde illustrent d'une façon dramatique l'importance des "cathédrales vertes" de la Terre dans la constitution des réserves d'eau. 

    (Christian de Duve)  

     


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  • Depuis 150 ans, et de façon toujours croissante, il y a plus d'oxygène consommé que produit et plus de dioxyde de carbone produit qu'utilisé.

     Nombreux sont ceux qui croient que ce changement pourrait provoquer un important réchauffement de la température de la Terre par ce qu'on appelle l'effet de serre.

       

    Certains scientifiques prédisent 

    un changement climatique désastreux,

     une altération majeure de la composition des biotopes et de la végétation, la fonte des glaces polaires, des inondations côtières catastrophiques et autres bouleversements planétaires.

                           

    D'autres minimisent les dangers et s'en remettent à GAÏA.

    Selon la théorie GAÏA, la Terre est un organisme vivant qui règle automatiquement son environnement de telle sorte que les conditions de vie y soient optimales. Même le père de GAÏA, cependant, l'Anglais James Lovelock, reconnaît que la réaction de celle-ci, bien qu'appropriée à long terme, risque d'arriver trop tard ou d'être trop discrète pour épargner à notre espèce des désastres majeurs.

    Christian de Duve

     

    Le protocole de Kyoto en bref

    Pour que le Protocole entre en vigueur, il devait être ratifié par au moins 55 pays, dont les émissions combinées représentent 55 % du total des émissions de 1990. 34 pays industrialisés, dont le Canada, le Japon, les pays de l'Union européenne et la Russie, l'ont fait, s'engageant à réduire conjointement d'ici 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2 % par rapport à leurs niveaux de 1990.

    Les objectifs varient toutefois selon les pays. Une centaine de pays en développement, dont la Chine, l'Inde, le Brésil, la Corée du Sud, l'Indonésie et l'Afrique du Sud, sont exemptés d'objectifs pour le moment. Ils sont conviés à contrôler leurs émissions de gaz à effet de serre et à établir des inventaires.

    Source Radio Canada (http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2005/11/25/011-conference-mtl-accueil.shtml)

    Les émissions à effet de serre semblent bien les grandes responsables du réchauffement accéléré, particulièrement le dioxyde de carbone -à hauteur de 80 %- qui est dû à la combustion des hydrocarbures, du gaz naturel et du charbon.

    Ces émissions ont totalisé 7,12 millions de tonnes en 2004, contre 6,98 millions en 2003 : volume qui représente un accroissement de 16 % par rapport à 1990 et de 1,1 % en moyenne annuelle.

    Les Etats-Unis -qui produisent le 1/4 des gaz à effet de serre de la planète, devant la Chine- devraient voir leurs émissions augmenter, au rythme actuel, de 25 % en 2012 par rapport à 1990 !

    En 2012, le Protocole de Kyoto aura expiré sans avoir, probablement, jamais été signé ni par les Etats-Unis ni par la Chine ...

    Source : La Terre chauffe et la mer monte ! (FX Quilleret La Montagne du 22 mars 2006)

      

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  • Personne ne sait combien la Terre renferme d'espèces.

     

     

    Edward Wilson énumère un total de 1 402 900 espèces cataloguées.

    Plus de la moitié habitent les forêts tropicales qui sont aussi le principal habitat des millions d'espèces non cataloguées.

     

    Les dégats que le déboisement leur inflige sont épouvantables.

     Le nombre d'espèces condamnées chaque année est de 27 000.

     

    Il s'agit de la destruction d'une grande partie du livre de la vie avant même qu'il ait pu être lu.    

     

    Christian de Duve 

    « Nous sommes sans doute les dernières générations à avoir encore la capacité d’arrêter la destruction du vivant, avant qu’un seuil irréversible n’ait été franchi. »

     

    Ainsi s’exprimait le président de la République française, Jacques Chirac, en ouverture de la Conférence scientifique internationale de Paris sur la biodiversité, qui s’est tenue en janvier 2005 à l’Unesco, dans la capitale française, et qui a réuni

    2 000 participants en provenance de 100 pays du Sud comme du Nord, des scientifiques bien sûr, mais aussi des décideurs politiques et économiques, et des représentants de la société civile. 

     

    Source France Diplomatie http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/france_829/label-france_5343/les-numeros-label-france_5570/lf59-proteger-planete_5344/dossier-preserver-avenir-planete_5347/france-engage-pour-planete_14427.html   

          


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  • Plus de 50% des forêts du monde ont disparu,

    plus de la moitié de cette surface dans ce siècle et elle continue à rétrécir à une vitesse alarmante sous le coup de l'exploitation des terres, de l'agriculture, des coupes de bois, des brûlis et des dégats causés par la sécheresse, les pluies acides, les parasites et les maux.

     

    Partout le désert avance et gagne les terres dévitalisées.

     Le Sahara, qui à une époque était vert, gagne chaque année des millions d'hectares. Dans la région du Sahel, le désert avanceà une vitesse d'environ 5 kilomètres par an.

    Les forêts tropicales perdent chaque année 15 millions d'hectares.

    A ce train là, il ne restera rien des forêts tropicales dans 50 ans.

     

     

     

    Un autre effet menaçant de la déforestation : l'affaiblissement de la défense du monde contre une production de dioxyde de carbone excessive.

    Les forêts sont les poumons de la Terre.

     


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