• Les déchets organiques enfouis dans les décharges se transforment en biogaz, composés notamment de méthane, qui est le principal constituant du gaz naturel. Une fois libéré dans l'atmosphère, le méthane contribue à l'effet de serre.

    Au cours de l'été 2006, un système BIOGAZ a été installé près de Johnstown, en Pennsylvanie, dans le cadre d'un nouveau projet de récupération du méthane des décharges. Harry Crouse, Président de Keystone Renewable Energy, LLC, a déclaré : « Nous sommes tellement satisfaits de la performance du système BIOGAZ que nous avons déjà commandé deux autres unités pour nos projets dans l'ouest de la Pennsylvanie. La technologie BIOGAZ de MEDAL nous a permis de capter et de recycler de manière économique et écologique de l'énergie que nous aurions autrement rejetée ou brûlée. » Des installations supplémentaires pour Keystone sont prévues pour la fin de l'été 2007.

    Chaque système BIOGAZ est capable d'extraire et de retraiter 40 000 à 160 000 m3 de gaz de décharge par jour. La principale qualité du système BIOGAZ est de pouvoir capter un flux d'énergie qui serait autrement rejeté et de le recycler en énergie de haute qualité. Le système contribue également à réduire les gaz à effet de serre qui s'échappent des sites d'enfouissement et nuisent à l'environnement. Le méthane recyclé peut ensuite être acheminé directement dans le réseau de canalisations.

    Les activités de R&D et Technologies Avancées d'Air Liquide représentent un réseau de 1 400 salariés, issus de 25 pays différents et répartis dans 18 centres en Europe, en Amérique du Nord et au Japon. MEDAL est une division d'Air Liquide Advanced Technologies U.S. LLC, qui développe la technologie membrane, utilisée pour diverses applications industrielles et environnementales.


    http://www.enerzine.com/12/1997+Air-Liquide-lance-son-systeme-BIOGAZ+.html

    Source : La Lettre de Terre sacrée du 15 février 2007


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  • Allocution de M. Jacques CHIRAC, Président de la République, prononcée à l'occasion de l'ouverture de la Conférence pour une gouvernance écologique mondiale "Citoyens de la terre".

     


    Palais de l'Élysée, Paris, le vendredi 2 février 2007

    Monseigneur,
    Monsieur le président de la Commission européenne,
    Madame la présidente de l'Assemblée générale des Nations Unies,
    Madame la présidente, chère Madame ROBINSON,
    Monsieur le président, cher Abou DIOUF,
    Messieurs les Premiers ministres,
    Mesdames et messieurs les ministres,
    Mesdames et messieurs les ambassadeurs,
    Mesdames et messieurs, mes chers amis,

    La planète souffre : la multiplication de ses réactions extrêmes, ouragans, inondations, sécheresses, en est le meilleur symptôme, si j'ose dire. La nature souffre : les espèces s'éteignent à un rythme alarmant. Nous en avons la preuve, l'activité humaine engendre ces dérèglements. Le jour approche, où l'emballement climatique échappera à tout contrôle : nous sommes, en vérité, au seuil historique de l'irréversible.

    Le développement de l'humanité dans son berceau africain comme l'a justement démontré le Professeur Yves COPPENS a été rendu possible par des changements climatiques : aujourd'hui, animés d'une rapidité sans précédent, ces changements pourraient nous conduire tout simplement à notre perte. Les civilisations sont mortelles, mais ce n'est pas toujours aux guerres qu'elles succombent : la surexploitation des ressources naturelles a décimé les Mayas, les Vikings du Groenland, les Polynésiens des Îles Pitcairn, les Indiens Anasazi. Chacune de ces sociétés, qui furent des sociétés brillantes, a vécu dans l'inconscience et l'aveuglement jusqu'à la fin. Chacune symbolise la fragilité de l'Homme et ce qui pourrait être le destin de l'humanité.

    Depuis des années, au sein des instances européennes, au sein du G8, dans toutes les enceintes internationales, la France se bat. Elle se bat pour faire entendre l'urgence environnementale. De Rio à Kyoto et à Johannesburg, la communauté internationale n'est pas restée inactive, c'est vrai : elle s'est dotée d'instruments, de conventions, d'institutions. Mais il faut considérablement accélérer la prise de conscience, amplifier résolument notre action. C'est pour cela que j'ai voulu cette conférence de Paris sur une gouvernance écologique mondiale. C'est pour cela que je suis particulièrement heureux de votre présence aujourd'hui et que je vous en remercie de tout coeur.

    Nous sommes, et à juste titre, fiers de notre intelligence et de nos prouesses techniques. Mais, en quelques siècles, nous avons brûlé des ressources accumulées durant des centaines de millions d'années. Nous détruisons des écosystèmes qui abritaient une biodiversité perdue à jamais, nous privant ainsi de clés indispensables pour le futur. Tout cela, nous le savons : alors, pourquoi tardons-nous à prendre les mesures qui s'imposent ? Parce que, dans un égoïsme coupable, nous refusons d'en tirer les conséquences. Parce que nous sommes incapables de nous affranchir de schémas de pensée obsolètes, d'une structure économique héritée du XIXe siècle. Parce que notre organisation politique internationale est inadaptée à l'enjeu vital du XXIe siècle, qui est l'enjeu écologique.

    Face à l'urgence, le temps n'est plus aux demi-mesures : le temps est à la révolution au sens authentique du terme. La révolution des consciences. La révolution de l'économie. La révolution de l'action politique.

    La révolution des consciences. L'Homme ne doit plus se concevoir seulement comme "maître et possesseur de la nature". Cette ambition, nécessaire jadis pour faire triompher l'idée de progrès, nous conduit aujourd'hui au bord du gouffre. Il nous faut passer à un nouveau stade de la conscience humaine : notre intelligence doit se consacrer à la protection de la planète. Nous devons apprendre à cultiver un rapport harmonieux entre l'Homme et la nature. Un rapport nouveau et qui s'impose.

    Notre responsabilité vis-à-vis de la Terre est inséparable de notre responsabilité vis-à-vis de l'humanité : l'exigence écologique ouvre un chapitre inédit des droits de l'homme. Il nous faut affirmer et faire respecter un nouveau droit fondamental : le droit de bénéficier d'un environnement sain et préservé. C'est cela, l'écologie humaniste.

    C'est une révolution culturelle. Elle passe par l'éducation de tous, et notamment des plus jeunes, aux enjeux environnementaux. Pour que nous devenions tous des "citoyens de la Terre", adoptons aux Nations Unies une Déclaration universelle des droits et des devoirs environnementaux : elle sera l'expression d'une éthique écologique commune, dont s'imprégneront aussi bien l'action publique que nos actes individuels. La France a été le premier pays à adosser une Charte de l'environnement à sa Constitution : je souhaite que cette initiative inspire l'ONU, et que chaque État inscrive la préoccupation écologique dans ses textes fondamentaux.

    La révolution des consciences rendra possible la révolution de l'économie. Dans un monde où plus de 800 millions d'hommes, de femmes et d'enfants souffrent de la faim, la réponse au défi écologique ne saurait être la "croissance zéro". L'aspiration des peuples à une vie meilleure est une inspiration légitime : elle doit guider nos politiques. Mais la planète ne pourra supporter longtemps le mode de croissance qui est actuellement le nôtre. Pour sortir de ce dilemme, nous devons inventer une autre croissance.

    Une nouvelle révolution industrielle est devant nous, celle du développement durable. Elle passe par la transformation radicale de nos modes de production et de consommation : respect des ressources et des milieux naturels ; limitation des pollutions ; intégration de la qualité environnementale dans le calcul de notre richesse ; valorisation des ressources naturelles à leur juste prix. Il faut que les entreprises prennent la mesure de leur responsabilité environnementale. Et il faut susciter des ruptures technologiques : développer les énergies sans gaz à effet de serre, avec le chauffage et l'électricité solaires, avec les bioénergies pour la chaleur avec les carburants. Renforcer les économies d'énergie avec des bâtiments non plus consommateurs, mais producteurs d'énergie, avec les voitures et les camions propres. Avancer vers la capture et le stockage du CO² pour la production d'électricité, de ciment ou d'acier.

    Cette ère nouvelle porte la promesse d'une vie meilleure pour tous. Les économies les plus innovantes et les plus respectueuses de l'environnement seront demain les économies les plus puissantes. Mais pour cela, nous avons besoin de règles de concurrence claires et loyales. Soit la communauté internationale s'y emploie, soit ce sera la "guerre écologique".

    L'effort doit être équitablement réparti. Les pays du Nord ont, les premiers, bâti leur richesse sur l'exploitation massive des ressources naturelles : ils doivent assumer leurs responsabilités, en respectant, dans un cadre concerté, des règles de production et des normes environnementales. C'est tout l'enjeu des négociations sur la lutte contre le réchauffement climatique, dans le cadre de la Convention des Nations Unies, pour décider de l'avenir du Protocole de Kyoto, et cela avant 2009. En s'engageant, à l'initiative de la France et du Royaume-Uni, avec l'encouragement total de la Commission, à diviser par quatre ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, l'Union européenne montre la voie.

    Les pays émergents ont beaucoup d'atouts. Ils disposent d'un riche patrimoine naturel : ils doivent être incités à le protéger et à prendre la mesure de leurs responsabilités nouvelles. C'est l'autre enjeu de l'après-Kyoto. La disponibilité de technologies "vertes" leur permettra de passer plus vite que les anciennes nations industrielles à l'économie du développement durable.

    Quant aux pays pauvres, nous devons les aider à se développer dans le respect de l'environnement et à se prémunir contre les conséquences catastrophiques d'un réchauffement climatique pour lesquels ils ne sont pour rien. Je pense aux îles menacées par l'augmentation du niveau de la mer, ou aux pays, comme ceux du Sahel, qui seront atteints par des sécheresses d'une ampleur dramatique.

    Sachons allier lutte contre la pauvreté et révolution écologique, en repensant la notion de patrimoine commun de l'humanité. Des financements innovants, tels que la taxation internationale sur le carbone, permettraient d'apporter aux pays en développement qui s'y engagent les moyens de préserver, pour le bien de tous, les trésors écologiques qu'ils abritent, comme les forêts primaires, et d'accéder d'emblée aux technologies propres. Le succès de la contribution de solidarité sur les billets d'avion au bénéfice de la lutte contre les grandes pandémies nous montre l'exemple qui doit être suivi et nous donne une expérimentation de ce qui doit être fait.

    La révolution des esprits resterait stérile, la révolution économique serait entravée, si elles ne s'accompagnaient pas d'une révolution politique. Elle est en marche : grâce aux associations, grâce à la participation des citoyens, grâce à la mobilisation croissante des élus, l'impératif environnemental inspire de plus en plus les politiques locales et nationales. Mais ce combat se joue à l'échelle mondiale : la crise écologique ignore les frontières. Or, nous agissons encore, trop souvent, en ordre dispersé.

    Il faut construire une gouvernance mondiale de l'environnement. L'unilatéralisme, dans ce domaine aussi, mène à l'impasse. De même qu'il est la condition de la paix, le multilatéralisme constitue la clé pour un développement durable. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement est un programme et une organisation remarquables à laquelle je tiens à rendre hommage. Mais il ne dispose pas d'un pouvoir et d'un poids institutionnel suffisants. Notre objectif, ce doit être de le transformer en une Organisation des Nations unies à part entière. Cette organisation des Nations Unies pour l'Environnement portera la conscience écologique mondiale. Elle procèdera à l'évaluation impartiale et scientifique des menaces. Forte d'un mandat politique, elle aura la légitimité pour mettre en œuvre les actions décidées en commun. Elle donnera plus de force, plus de cohérence à notre action collective.

    L'ambition de notre conférence, c'est de mobiliser tous les citoyens, tous les milieux, et de constituer un groupe de pays pionniers, prêts à porter ce projet d'Organisation des Nations unies pour l'Environnement, afin de convaincre ceux des pays qui hésitent encore.

    Mesdames et Messieurs, mes chers amis,

    Vous tous qui êtes ici, représentants des États et des organisations internationales, scientifiques éminents, responsables d'ONG, chefs d'entreprises, citoyens engagés, vous êtes les fers de lance d'un mouvement mondial de l'écologie. Vous saurez, par vos débats, par vos travaux, contribuer à la mobilisation responsable et la mobilisation des opinions publiques internationales, mobilisation plus que jamais urgente et nécessaire. À vous toutes, à vous tous, je veux, du fond du cœur, exprimer mon estime, mon respect et surtout ma reconnaissance.

    Je vous remercie.

    Source : http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais/interventions/discours_et_declarations/2007

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  • Allocution de M. Nicolas Hulot à l'occasion de la Conférence de Paris pour une gouvernance écologique mondiale.


    Palais de l'Élysée, Paris, le 2 février 2007


    Monsieur le Président,
    Mesdames, Messieurs,

    Quand on regarde dans quel état on a mis la planète, et sans vouloir offenser qui que ce soit, on peut se poser la question de savoir si nous sommes civilisés en profondeur. Et je laisse à votre appréciation la réponse. Mais quand même, toute la nature, toute la planète ne cesse de protester contre la barbarie de l'homme et nous nous obstinons à étouffer ce cri de détresse.

    Ceci étant dit, compte tenu de l'irruption pour le moins récente, cher Yves Coppens, de l'homme à la surface de la planète, si l'on admet que l'évolution est une compétition, alors l'humanité n'est pas loin de triompher en éliminant peu à peu chaque espèce animale et végétale qui nous y a précédée.

    Mais j'ai bien peur que nous n'ayons même pas le temps de savourer notre succès. Car cette idée que nous pourrions détacher indûment notre branche de l'arbre de la création, cette idée que nous pourrions tirer notre épingle du jeu, faire cavalier seul dans ce chaos que nous aurions provoqué, est probablement la pire mais certainement l'ultime vanité.

    Dois-je vous rappeler que la vie a commencé par une coopération entre atomes d'abord, puis entre molécules ensuite, et que ce principe immuable de solidarité a accompagné la vie jusqu'ici et que nous voudrions, nous les Hommes, rompre ce principe immuable impunément.

    Et puisqu'on parle de solidarité, vous savez, l'éleveur de chameaux au Darfour, ne saura jamais que nous nous sommes réunis ce matin mais il sait déjà cruellement et tragiquement ce que un degré d'élévation de température dans la bande sahélienne signifie. Et l'histoire récente a été cinglante et démonstrative.
    Mais vous savez, l'indien Kayapo, au milieu de sa forêt amazonienne, il ne saura même pas que nous nous sommes réunis ce matin, mais il sait déjà cruellement et tragiquement ce que signifie la disparition de ce territoire, quel sacrilège et quel préjudice inestimable et irréversible cela signifie. Et l'habitant de l'archipel de Tuvalu, il ne saura pas que nous nous sommes réunis ici ce matin, mais il sait également ce que signifie concrètement l'élévation de quelques dizaines de centimètres de l'océan.

    Alors, je voudrais que nous cessions, tous ensemble, de faire, ce que j'appelle, le tri des larmes. Les larmes de là-bas ne valent pas moins que les larmes d'ici. Les larmes de demain n'ont pas moins de valeur que les larmes d'aujourd'hui.

    Gardons à l'esprit que, toujours et toujours, ceux qui subissent et qui subiront en premier les conséquences des désordres climatiques et écologiques, ce sont toujours les mêmes et rarement, ceux qui les ont provoqués. Mais n'oublions jamais que si on laisse les phénomènes s'emballer sans agir dessus, aucun statut social, politique, économique, religieux, ne nous immunisera contre les conséquences en cascade des changements climatiques.

    Gardons également à l'esprit qu'aucune démocratie, aucun système économique, social, ne pourra résister à la combinaison de la pauvreté, de l'effondrement des ressources naturelles et des conséquences du changement climatique.

    Ceci étant dit, je voudrais, en contrechamp, nous rappeler que l'injonction écologique qui vient, brutalement et soudainement, charger un peu plus le fardeau de l'humanité. Cette injonction n'est désespérante que si nous laissons l'avenir décider à notre place, en d'autres termes, que si nous laissons le fatalisme d'aujourd'hui consacrer la fatalité de demain. Nous devons impérativement agir pour un avenir qui dépasse la durée de notre existence. C'est la manifestation ultime de notre humanité et de l'unicité de l'homme. J'ai tendance à penser que demeurer humain ne devrait pas être une tâche aussi accablante que cela.

    L'impératif écologique et climatique nous oblige, et c'est tant mieux, à mobiliser le génie humain et nous n'en manquons pas. Mais il nous procure une occasion inespérée de redonner du sens au progrès. Il nous oblige à nous réconcilier immédiatement autour de cette communauté de destin qui vient de se rappeler à nous.

    Je voudrais, pour terminer, dire, ce qui a été dit d'ailleurs différemment, que l'heure n'est plus tant à la prise de conscience, que l'urgence n'est plus à la connaissance, mais que l'urgence est à l'action immédiate, partagée, coordonnée et que seule la volonté commune nous fait défaut.

    Enfin, n'oublions pas qu'en ces temps de pénurie énergétique, il y a une énergie renouvelable que nous n'utilisons pas assez : c'est l'énergie de l'amour.

    Source :  http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais/actualites/deplacements_en_france/2007/fevrier/fiches/conf._paris_environ/

    allocution_de_m_nicolas_hulot_a_l_occasion_de_la_conference_de_paris_pour_une_gouvernance_ecologique_mondiale.71479.html


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  • 46 pays ont appelé hier, à Paris, à l'initiative de Jacques Chirac, à la création d'une organisation des Nations Unies pour l'environnement.

    Afin de donner une impulsion mondiale à la lutte contre les déréglements climatiques, un "groupe pionnier" de 46 pays a été constitué pour promouvoir une Organisation des Nations Unis pour l'environnement. Un projet contesté notamment par les Etats-Unies et les pays émergents.

    En prenant la tête de ce nouveau combat, à moins de 3 mois de la fin de son mandat, Jacques Chirac a cherché à conforter son image d'avocat d'une planète en péril et de rare leader mondial activement engagé dans dans cette croisade écologique.

    Source : La Montagne de dimanche 4 février 2007 


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  • Après 4 jours de réunion, le groupe de travail I du Giec a validé à
    Paris le vendredi 2 février à 1h00 du matin son Résumé à l'intention des
    Décideurs du quatrième rapport du Groupe (Bilan 2007 des changements
    climatiques : les bases scientifiques physiques).

    Les quelques 400 experts du Giec, sur invitation de la France étaient en
    réunion à Paris depuis le 29 janvier.

    La Mission Interministérielle de l'Effet de Serre propose en
    téléchargement dès à présent la traduction (non officielle) en français
    de la
    CONTRIBUTION DU GROUPE DE TRAVAIL I AU QUATRIÈME RAPPORT D’ÉVALUATION DU
    GIEC (GROUPE D’EXPERTS INTERGOUVERNEMENTAL SUR L’ÉVOLUTION DU CLIMAT).


    Téléchargez le document
    http://www.mediaterre.org/international/redirect/3510,1.html

    Site du GIEC
    http://www.mediaterre.org/international/redirect/3511,1.html

    Site de la MIES
    http://www.mediaterre.org/international/redirect/3512,1.html

    Source : Liste-mediaterre mailing list
    Liste-mediaterre@mediaterre.org


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