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  • L'auto-journal, dans son numéro 693 du 2 mars 2006 publie un dossier sur les voitures propres :

    D'aujourd'hui :

    Les hybrides essence : comme la Toyota Prius et la nouvelle Civic Hybrid qui consomme 20 % de moins qu'un modèle essence équivalent et 5 % de moins qu'un diesel. Ses émission polluantes sont équivalentes à celles des voitures d'un gabarit inférieur. L'hybride se conduit comme une voiture normale. Le conducteur ne s'occupe pas des batteries et peut faire son plein dans n'importe quelle station-service. Cette technologie constitue une bonne transition vers l'après pétrole, mais seulement une transition, car elle fait toujours appel à ce fameux pétrole.

    Le GPL : Il émet moins de CO2 et d'hydrocarbures imbrûlés qu'un véhicule essence, mais d'avantage qu'un diesel. Et il fait figure de mauvais élève concernant le monoxyde de carbone. L'un des points forts du GPL tient au nombre de stations-service disponibles en France (plus de 1800). C'est un carburant dérivé du pétrole avec tout ce que cela implique en termes de coût et d'approvisionnement.

     

    De demain :

    Les biocarburants : Ils vont progressivement se développer dans le paysage automobile français. Ils existent déjà dans le diesel et l'arrivée du E85, un nouveau carburant qui utilise 85 % d'éthanol et seulement 15 % d'essence, est prévue dès cette année. La technologie existe déjà et à le mérite d'être bon marché. Le bilan environnemental est excellent concernant le CO2? Il ne reste qu'à mettre en place les filières agricoles et industrielles correspondantes. L'Etat a, en ce sens, des engagements précis et ambitieux.

    Les voitures électriques : comme la Bluecar de Bolloré. Son arrivée est prévue en 2008. Aucun rejet polluant d'aucune sorte. Autonomie de 200 à 300 km, performances suffisantes. Le temps de recharge complet est encore long, mais la recharge partielle est rapide. Surcoût important à l'achat : entre 5 000 et 7 000 €  selon les systèmes, mais le coût d'utilisation est très faible. Un plein coûtera 2 €.

    Les hybrides diesel :La Prius hybride essence annonce 104 g/km de CO2, l'hybride diesel descend à 90 g/km de CO2. Tout comme l'hybride essence, l'hybride diesel semble donc promis à un bel avenir, puisqu'il ne change aucune habitude de l'utilisateur que ce soit en conduite ou à la pompe. Comme l'hybride essence, l'hybride diesel est une technologie de transition vers l'après pétrole.

    Le GNV : (Gaz Naturel Véhicule) Les véhicules roulants au GNV sont à bicarburation, c'est à dire qu'ils ont deux réservoirs et peuvent rouler à l'essence sans plomb ou au gaz naturel. Le surcoût à l'achat d'un véhicule au gaz naturel avoisine les 3 000 €, même si les constructeurs proposent parfois des promotions sur ce type de véhicule. Aucune station-service en France n'existe aujourd'hui pour les particuliers. L'Etat s'est engagé avec GDF pour installer au moins 300 stations GNV en 2010. D'ici là, les particuliers peuvent recharger leur véhicule chez eux en louant un compresseur à GDF (35 €/mois), mais il faut qu'il logent dans une maison ayant le gaz.

     

    D'après demain :

    L'hydrogène : A l'heure actuelle, l'hydrogène semble représenter le Graal de l'automobile de demain. Très propre, la technologie de la pile à combustible ne rejette que de l'eau pure. L'hydrogène ne se trouve pas à l'état brut, mais il existe en quantité illimitée dans la nature. Il faut créer de toute pièce un réseau de distribution d'hydrogène, même si les réseaux des pétroliers peuvent s'adapter. C'est la technologie qui semble la plus prometteuse, mais la plus lointaine : pas avant 2010 voire 2015.

    Dossier tiré de l'Auto-journal n°693, réalisé par Cyril Biotteau et Didier Laurent et Mickaël Caréamtrant (www.autojournal.fr)

     


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  • Des millions de personnes fuient la sécheresse, la déforestation, la pollution industrielle. Mais au regard du droit international, ces réfugiés d'un genre nouveau n'existent pas.

    La question de leur statut se pose de façon urgente, tant pour assurer leur survie que pour éviter les conflits futurs.

    Le nombre de réfugiés de l'environnement dans le monde augmente de 3 millions par an. Et le réchauffement climatique accélère le phénomène. En 2025, la sécheresse pourrait concerner 3 milliards de personnes sur les 70 % de régions arides et semi-arides de la planète.

    Une élévation d'un mètre du niveau des océans provoquerait l'exode de 50 millions de personnes.

    Marie Beuzard et Marina Julienne (Science et vie 2002 N°1020)

     

    Emigrer, c'était jouer son va-tout

    pour s'y décider, il fallait n'avoir aucun autre espoir

    Aujourd'hui presque tout l'espace est saturé

    les pays d'accueil sont rares

    Le rêve d'un ailleurs terrestre se heurte à la finitude de la planète

    Etre réaliste signifie désormais

    que l'humanité ne quittera jamais son berceau.

    Il nous faut faire face à nos difficultés

    en admettant, une fois pour toute

    que nous sommes prisonniers de notre planète.

    (Albert Jacquard)

     


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    Magnifique documentaire d'Alain Zenou retransmis hier sur france 2, sur notre plus vieil ancêtre Toumaï. A voir.


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  • Je suis impressionné par la mobilisation de la jeunesse contre le projet de Contrat Premier Embauche.

    Cela me fait penser à des collégiens qui manifesteraient massivement parce qu'on les aurait privé de dessert à la cantine, et qui ne seraient pas conscients de la famine qui les menace demain.

    Le plus triste dans l'histoire, c'est qu'il y a des hommes politiques qui se mobilisent aussi, alors que leur rôle, c'est de trouver des moyens pour se sortir de cette famine !

    Quand verrons nous une telle mobilisation , relayée avec autant d'élan par nos médias pour la préservation de notre Planète-mère ?


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