• Un nouveau rapport sur l’impact du changement climatique en Afrique et sur la vulnérabilité et l’adaptation du continent face à ces changements vient d’être rendu public par le Secrétariat de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Basé sur des données obtenues de plusieurs organes dont le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM), le rapport indique que la vulnérabilité du continent face au changement climatique est beaucoup plus forte qu’on ne le pensait.

    Source : Nations Unies pour l'environnement

    Pour en savoir plus : http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.asp?DocumentID=485&ArticleID=5409&l=fr


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  • La température moyenne à la surface du globe a encore augmenté de 0,42 degré en 2006, sixième année la plus chaude depuis le début des statistiques, selon des données révélées jeudi par l'Organisation mondiale de météorologie (OMM).

    Dans l'hémisphère nord, plus industrialisé, l'augmentation de température est de 0,58 degré au-dessus de la moyenne de la période de référence 1961-1990, ce qui fait de 2006 la quatrième année la plus chaude. Le record est détenu par l'année 1998.

    L'accroissement est cette année de 0,26 degré dans l'hémisphère sud, où 2006 a été la septième année la plus chaude.

    Source : La lettre de  Terre sacrée du 15 décembre 2006

    Pour en savoir plus : http://www.wmo.ch/web/Press/PR_768_English.doc

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    The year 2006 continues the pattern of sharply decreasing Arctic sea ice. The average sea-ice extent for the entire month of September was 5.9 million km², the second lowest on record missing the 2005 record by 340 000 km². Including 2006, the September rate of sea ice decline is now approximately -8.59% per decade, or 60 421 km² per year. <o:p></o:p>


     


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  • La revue ANIMAN publie dans son numéro de décembre un article sur " les mégalopoles-La planète-ville".

    http://www.animan.ch/Animan-Francais/Kiosque/article.asp?SommaireID=266

    "D'ici 2020, Tokyo conservera sa 1ère place au classement mondial des mégapoles, avec 37,2 millions d'habitants. Mais New York sera relégué au 10 ème rang par les grandes agglomérations des pays en développement telles que Delhi, Säo Paulo, Djakarta.

    Lagos (Afrique), actuellement au 14 ème rang des mégapoles, doublera sa population et passera en 7 ème place mondiale, avec 21,5 millions d'habitants. Beihai, dans le sud de la Chine , a le taux de croissance le plus explosif : 10,58 %. Sa population passera de 1,42 million d'habitants à 5,82 millions. A la même période, Londres aura cessé de figurer parmi les 30 premières agglomérations du monde."

    Source : La revue ANIMAN n°137 Décembre 2006

    http://www.animan.ch/Animan-Francais/Kiosque/numero-actuel.asp


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  • Réchauffement climatique dû à l'effet de serre,  pollution aux hydrocarbures et aux métaux lourds, infections résistantes aux traitements existants, le millénaire démarre avec de graves défits à relever. Toutefois il démarre aussi dans la perspective de découvertes scientifiques révolutionnaires, porteuses d'espoir pour les générations futures. Autant de solutions à nos maux modernes qui ne mesurent qu'un millième de millimètre : les microorganismes.

    Bien loin de l'image que l'on a de ces microbes, seul 1 % d'entre eux est responsable de maladie. L'immense majorité est tout à fait inoffensive et participe à l'équilibre des écosystèmes, c'est à dire de notre environnement. Sans les bactéries, microchampignons et autres protozoaires, la vie ne serait pas apparue sur Terre. Aujourd'hui, grâce à eux, notre vie sera sans doute préservée.

    Car "les microorganismes s'adaptent à tout et sont capables de tout !" confirme le professeur Pierre Peyret du la boratoire CNRS de biologie des protistes de Clermont-Ferrand (Puy de Dôme). "Certains sont capables de vivre dans des conditions extrêmes  en  se multipliant à des températures supérieures à 100 °C ou en l'absence d'oxygène. On peut tout imaginer  avec ces organismes. Ils sont déjà utilisés dans les stations d'épuration. Ils peuvent fabriquer un grand nombre d'antibiotiques, des biocarburants comme l'éthanol, transformer du dioxyde de  carbone (CO2) en oxygène, résorber des déchets, même plastiques, en produisant de l'énergie ou de la pâte à papier ... Certains peuvent même produire de l'électricité !"

    Au sein  du laboratoire des protistes de Clermont-Ferrand, les chercheurs essaient d'identifier les microorganismes les plus efficaces, capables d'éliminer les contaminants du sol.

    "C'est un réel enjeu économique. Jusqu'à présent, il faut retirer la terre polluée qui risque de contaminer les nappes phréatiques et les rivières et ensuite les stocker. Actuellement, plusieurs centaines de sites sont pollués en France et cette technique est très onéreuse." Sur le campus de Clermont, l'équipe se penche tout particulièrement sur les cas des huiles de laminage et des hydrocarbures lourds impliqués dans les marées noires.

    Et puis le laboratoire clermontois s'intéresse à des bactéries trouvées dans le lac Pavin, entre 60 et 90 mètres de profondeur. " C'est un site d'étude unique qui renferme des bactéries capables de transformer le méthane produit lors de la décomposition des matières organiques."

    Par ailleurs, l'équipe du professeur Peyret est associée à un programme de recherche avec l'Institut Pasteur pour étudier la brachiola algereae : "Chez le moustique, une infection par cette microsporidie pourrait inhiber le développement du paludisme."

    Encore une fois, la microbiologie ouvre de nouvelles voies à des découvertes essentielles.

    Source : La Montagne du 03 décembre 2006


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  • L'encéphale propre à l'homo sapiens sapiens s'est différencié, vraisemblablement, dans les plaines africaines au sein de populations de quelques centaines de milliers d'individus. Aujourd'hui, des milliards d'entre eux ont envahi la quasi-totalité de la planète et tentent même de se propager au-delà.

    L'organisation et la flexibilité de l'encéphale humain restent-elles compatibles avec l'évolution d'un environnement qu'il ne maîtrise plus que très partiellement ?

    Une dysharmonie profonde n'est-elle pas en train de se creuser entre le cerveau de l'homme et le monde qui l'entoure ?

    On peut se le demander. Les architectures dans lesquelles il se parque, les conditions de travail auxquelles il est soumis, les menaces de destruction totale qu'il fait peser sur ses congénères, sans parler de la sous-alimentation à laquelle il soumet la majorité de ses représentants, sont-elles favorables à un développement et à un fonctionnement équilibré de son encéphale ? On peut en douter.

    Après avoir dévasté la nature qui l'entoure, l'homme n'est-il pas en train de dévaster son propre cerveau ? Un seul chiffre montre l'urgence du problème, celui de la consommation d'un des médicaments les plus vendus dans le monde : les benzodiazepines. Ces tranquillisants mineurs agissent au niveau du récepteur cérébral d'un neurotransmetteur inhibiteur, l'acide gamma-amino-butyrique. Exaltant son effet, ils calment l'angoisse et aident le sommeil. Sept millions de boites sont vendues par mois en France et des chiffres semblables se retrouvent dans la plupart des pays industrialisés.  Un adulte sur quatre se "tranquillise" chimiquement. L'homme moderne doit-il s'endormir pour supporter les effets d'un environnement qu'il a produit ?

    Il est temps de considérer le problème avec sérieux. Encore faut-il construire dans notre encéphale une image de "l'homme, une idée qui soit comme un modèle que nous puissions contempler" (B. Spinoza, Ethique IV, p 171) et qui convienne  à son environnement.

    Source : L'homme neuronal, Jean-Pierre Changeux


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