• Les nouvelles de la planète ne sont pas bonnes

    Le pétrole s'épuise, le climat se réchauffe, la biodiversité s'étiole: les experts multiplient les mises en garde sur l'avenir de la planète, mais ils semblent avoir des difficultés à se faire entendre.

    "Pétrole apocalypse", "Après nous, le déluge?", "L'humanité disparaîtra, bon débarras!", les titres des derniers essais publiés sur l'environnement sont alarmistes.

    Selon certains experts, le "peak oil", le sommet à partir duquel les ressources pétrolières mondiales vont descendre inexorablement, devrait être atteint entre 2010 et 2020.

    Et ils tirent la sonnette d'alarme en évoquant les bouleversements que signifierait la fin du pétrole dans le monde, aucune autre source d'énergie ne pouvant rivaliser avec l'or noir pour maintenir le niveau de vie des pays industrialisés.

    Le sujet est un filon pour les maisons d'édition: "La vie après le pétrole: De la pénurie aux énergies nouvelles" (Jean-Luc Wingert), "Pétrole apocalypse" (Yves Cochet), "Le Plein, s'il vous plaît. La solution au problème de l'énergie" (Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean), "Le défi énergétique" (Jean-Claude Laroche).

    La diminution des ressources va accélérer la flambée des prix du pétrole prédisent les auteurs qui préconisent la sobriété pour s'y préparer.

    Pourtant les constructeurs automobiles n'ont jamais autant vendu de gros 4x4 qu'actuellement. Et avec l'industrialisation à marche forcée de la Chine et de l'Inde, la demande mondiale de pétrole est en flêche.

    Dans "La fin du pétrole, le vrai défi du XXIe siècle", l'Américain James Howard Kunstler parle d'une "longue catastrophe" pour évoquer la régression économique entraînée par la disparition progressive du pétrole et prédit la fin de la mondialisation du commerce avec un transport aérien devenu hors de prix.

    D'ores et déjà, l'augmentation des émissions de gaz carbonique (CO2) dans l'atmosphère, a enclenché un processus de réchauffement climatique par effet de serre.

    Si l'on ne modifie pas rapidement nos modes de vie, "on ira droit dans le mur", a averti Jean-Yves Le Déaut, président de la mission d'information parlementaire sur l'effet de serre qui vient de publier un rapport alarmiste sur la question.

    Le changement climatique constitue le défi majeur du XXIe siécle, estiment les trente députés de tous bords ayant participé à la mission, unanimes sur le constat. Reste à convaincre les autres parlementaires, l'ensemble des Français et le reste des habitants de la planète, reconnaissent-ils.

    Les Etats-Unis, premier pollueur de la planète, n'ont pas ratifié le protocole de Kyoto. "Le mode de vie américain n'est pas négociable", avait lancé George Bush père, une antienne que son fils a reprise à son compte.


    Et au delà, c'est l'ensemble de la biodiversité qui apparaît en péril.

    "La communauté scientifique s'accorde depuis peu sur les dangers du dérèglement climatique mais semble ne pas vouloir comprendre que le sort de l'homme est totalement lié à la diversité de l'écosystème", soulignent les biologistes Jean-Marie Pelt et Gilles-Eric Séralini, dans "Après nous, le déluge?".

    L'homme bouscule et menace la biodiversité, renchérit l'écologue Robert Barbault, dénonçant les conséquences dramatiques pour la faune et la flore de "l'invasion biologique" de l'espèce humaine sur Terre, dans "Un éléphant dans un jeu de quilles".

    Une véritable folie suicidaire, selon l'écologiste Yves Paccalet, qui dresse un tableau noir de l'avenir dans "L'humanité disparaîtra, bon débarras!".

    Source La lettre de SOS planète Terre sacrée du 20 avril 2006


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