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Etre écologiste aujourdhui est plus que jamais, une question de bon sens
Merci Héloïm pour ton commentaire et pour ton témoignage sur la nécéssité de l'écologie. Ce siècle sera écologique ou ne sera pas !
http://heloim.sinclair.over-blog.com/article-222585-6.html
Etre écologiste aujourdhui est plus que jamais, une question de bon sens. Le progrès nest pas nécessairement destructeur, il a généré et sest construit sur des montagnes de connaissances. Jamais la civilisation humaine naura été autant « savante » ni « sachante ». La frontière de linconnu, dans tous les domaines, a été repoussée à des confins inimaginables <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>
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Et pourtant, tous les signaux sont au rouge, nous détruisons tous les jours un peu plus notre milieu. La terre unique et singulière est malade des pollutions de lhomme. Les informations ont beau être de plus en plus alarmantes et concordantes, les compagnies, les institutions et les politiques avoir recycler le concept de développement durable en discours marketing et postures de façade, la réalité demeure cruelle. Inéluctablement réelle, en dépit des jeux dapparences, comme celui de notre confort, de notre profit, ... La prédation de notre civilisation, dans son « apogée » contemporaine, menace léquilibre climatique, le si fragile substrat au développement séculaire de lespèce humaine. Notre modèle actuel nest pas tenable, tout le monde le sait, cest une autoroute qui conduit à limpasse, une nouvelle barbarie du monde occidentale à laquelle presque tous collaborent, sans penser à la remettre en cause.<o:p></o:p>
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Alors, comment surmonter ce paradoxe : une civilisation qui fait culminer la connaissance, le savoir, et qui dans le même temps reste incapable de ré-orienter son développement pour éviter le crash total ?<o:p></o:p>
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« A force de sacrifier lessentiel pour lurgent, on finit par oublier lurgence de lessentiel. »<o:p></o:p>
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Deux pistes évidentes, semblent simposer :<o:p></o:p>
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Prendre en compte les échelles de temps, réintroduire dans notre mode décisionnel la mise en perspective, ne pas rester rivé au court terme, mais imaginer dans le même mouvement de penser, les conséquences à moyen et long terme. Passer tous nos choix et pratiques au tamis de cette double échelle de temps, et abandonner, /adapter ce qui est en contradiction avec le principe de précaution, ce qui est un flagrant délit dopposition au développement durable.<o:p></o:p>
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Je ne veux pas croire que lhomme soit devenu si égoïste à ne plus penser à ses enfants, et aux enfants de ses enfants. Car au point où nous en sommes rendus, ce sont eux qui seront directement concernés par notre insuffisance actuelle, par notre obnubilation du présent sans conscience. <o:p></o:p>
Il y a une filiation qui ne se réfute pas, elle remonte sur plusieurs centaines de milliers dannées. Je ne veux pas croire lon puisse aujourdhui dilapider en si peu de temps cet héritage qui appartient aux générations futures. Dautant quaucun de nous ne pourra invoquer lignorance, dire quil ne savait pas.<o:p></o:p>
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Savoir être dans la dialogique passé-présent-futur, sans compromettre le futur. Cest une ordonnance durgence pour nos décideurs, élus, responsables, à tous les niveaux, à toutes les échelles, jusquà tout à chacun, de proche en proche <o:p></o:p>
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La seconde piste, réside dans le retour à une pensée globale, à un décloisonnement des connaissances. Le citoyen grec, le sujet du moyen age, le philosophe des lumières, avaient peut être par rapport aux nôtres des moyens limités, des connaissances partielles, sommaires, mais ils avaient une vision globale de la problématique du monde, qui puisait pour beaucoup dans le bon sens. Dhyperspécialisation en développement sectoriel, nous en sommes arrivés à ne plus penser le global, à ne plus relier entre elles les facettes du monde que lhomme explore. Notre mode dappréhension dissèque, fractionne, réduit, simplifie, il faut maintenant quil relie, assemble, complexifie, fusionne. Mettre la force intellectuelle de lhomme en mouvement vers la finalité globale du mieux vivre ensemble, au lieu de lemployer à des moyens sans raison fondamentale, à hypothéquer lavenir de nos enfants. <o:p></o:p>
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Il y a urgence. <o:p></o:p>
publié par richard LOYEN dans: heloim.sinclair
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