• Sans équivalent dans le monde, l'usine marémotrice de la Rance, principale centrale bretonne, utilise depuis 40 ans les mouvements de la marée pour produire de l'électricité, à l'heure où les yeux sont rivés sur tous les types d'énergies renouvelables.

    Implantée aux portes de Saint-Malo, l'usine de la Rance "était à la pointe de la technologie en 1966. 40 ans après, elle fonctionne toujours, les machines sont en bon état", se réjouit Cyrille Périer, directeur du groupement d'exploitation hydraulique EDF grand Ouest.

    "Il n'y a pas d'autre usine marémotrice (de cette puissance) ailleurs" dans le monde, ajoute-t-il pour souligner l'originalité de ce site inauguré le 26 novembre 1966.

    Depuis cette date, ses 24 turbines de 5,35 mètres de diamètre, munies de pales orientables, tournent à marée montante et descendante. Elles sont rénovées et réparées sur place, à cinq mètres au-dessous du niveau de la mer, au gré des avaries.

     
    Située à l'entrée de l'estuaire de la Rance entre Saint-Malo et Dinard, l'usine, d'une puissance de 240 MW et inspirée des moulins à marées du Moyen-Age, fait 400 mètres de long qui sont parcourus à vélo par la trentaine de salariés.

    L'énergie des marées "est plus qu'une énergie renouvelable, c'est une énergie perpétuelle, tant qu'il y a la lune et l'eau de mer!", résume M. Périer.

    L'exploitation de la Rance par une centrale à gaz entraînerait le rejet de 115.000 tonnes de Co2, explique-t-il, pour illustrer les bienfaits de l'utilisation de la force des marées, dont l'amplitude peut atteindre 13,5 mètres, et qui est surnommée "la houille bleue".

    "Le débit d'eau d'une marée équivaut à trois crues du Rhône", précise le responsable.

    L'usine de la Rance, plus importante centrale de Bretagne, peut alimenter une agglomération de 300.000 habitants. Elle produit 90% de l'électricité bretonne sachant que la région ne produit que 5% de ce qu'elle consomme.

    L'investissement initial s'est élevé à plus de 3,7 milliards de francs, et EDF ne souhaite plus communiquer sur le coût de production du kilowatt, longtemps estimé à 18,5 centimes de franc, pour cause "d'ouverture du marché à la concurrence".

     
    L'endroit est aussi très prisé des touristes: plus de 70.000 visiteurs se sont pressés en 2006 à l'espace découverte, puisque l'antre de l'usine est désormais fermée au public pour cause de plan Vigipirate.

    D'un point de vue environnemental, Gille Huet, délégué général de l'association Eaux et Rivières de Bretagne, souligne qu'à l'époque de sa construction, entre 1961 et 1966, aucune étude d'impact sur l'environnement n'avait été effectuée.

    L'estuaire s'est envasé plus vite que prévu, selon lui. EDF, qui relève "une modification des courants", a consacré ces dernières années 6 millions d'euros pour restaurer les berges et contrôler la sédimentation. Elle assure, études d'Ifremer à l'appui, que les poissons, les oiseaux et la flore "se portent bien".

    Seules trois autres centrales marémotrices existent, de bien moindre importance, au Canada, en Russie et en Chine.

    Source : La lettre de Terre Sacrée du 26 novembre 2006, http://terresacree.org


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  • L'inventeur du biodiesel, le Brésilien Expedito Parente, développe actuellement un "biokérosène" pour les avions, en attendant que le monde comprenne que la meilleure solution à ses problèmes d'environnement est l'énergie solaire.

    M. Parente qui présentera ses travaux cette semaine à la Conférence Internationale sur l'éthanol et le biodiesel (Enerbio), à Brasilia, a été invité cette année par Boeing et la Nasa à Seattle (Etats-Unis): il a signé un contrat avec l'avionnneur pour des tests avec du biokérosène.

    Cet ingénieur chimiste de 66 ans a commencé ses recherches à la fin des années 70 et en octobre 1984 un avion Bandeirantes de l'armée de l'air (FAB) a volé pour la première fois avec du biokérosène depuis Sao José dos Campos (Etat de Sao Pualo) jusqu'à Brasilia, une distance de 900 km.

    Mais pour M. Parente, l'éthanol, le biodiesel et autres végétaux ne sont que des solutions de transition.

    "Ce sont des produits importants dans la transition vers une solution définitive, qui à mon avis sera celle de l'énergie solaire", souligne-t-il.

    Il n'envisage pas l'hydrogène en raison de son côut élevé de production et de stockage.

    Source :  http://terresacree.org/bioethanol.htm


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  • L’Agenda 21 local est un projet de développement durable, conçu à l’échelle d’un territoire. Ce projet vise à répondre aux besoins de toute la population, avec le souci de préserver l’environnement, d’assurer l’accès de tous aux services essentiels, de développer des activités économiques soutenables. Impulsé par l’élu, il est élaboré et mis en œuvre en concertation avec les forces vives de la collectivité (collectivités, habitants, associations, entreprises, structures déconcentrés de l’Etat, réseaux de l’éducation et de la recherche…). L’Agenda 21 local est issu du Sommet de la Terre (Rio, 1992) et de son programme d’action pour le 21ème siècle, l’Agenda 21, pour lutter contre la dégradation de la planète, la pauvreté et les inégalités.

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  • Malgré ses insuffisances, le protocole de Kyoto a été confirmé, à Nairobi (Kenya), comme le seul outil multilatéral capable de répondre au défi climatique, dont les experts préciseront, en 2007, la gravité et l'ampleur.

    Le groupe international d'experts sur le changement climatique mandaté par l'ONU publiera, à partir de février à Paris, son 4ème rapport qui devrait confirmer un réchauffement de 2 degrés au moins de la planète, d'ici la fin de ce siècle.

    La 12ème conférence des Nations Unies sur le changement climatique a permis de rallier un consensus mondial sur 2 points : la nécessité de diviser par 2 les émissions de gaz à effet de serre pour garder un climat gérable et celle d'assurer l'avenir du protocole de kyoto après 2012, date d'expiration de ses premiers engagements.

    Source : La Montagne du 19 novembre 2006


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