• Par Christophe Olry, Futura-Sciences, le 29/03/2006

    En ayant recours à des volcans, des geysers et des cascades pour produire de l'électricité et se chauffer, l'Islande faisait déjà figure de modèle dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais ce pays, qui ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, songe à présent à utiliser le basalte, une ressource disponible en abondance sur son territoire, pour piéger ses émissions de dioxyde de carbone.

    Les scientifiques savent depuis plus de cinquante ans que l'érosion chimique naturelle des roches consomme un peu de CO2 présent dans l'atmosphère, et dissout des solides tels que le calcium. Les rivières drainent dans l'océan le CO2 dissous ainsi que les composés chimiques résultants de l'érosion, puis le calcium et le CO2 dissous peuvent se combiner pour former du carbonate de calcium solide - semblable au matériau constitutif des coquillages, qui gagne ensuite les profondeurs.

    L'érosion du basalte - cette roche présente en abondance sur le sol islandais - est rapide comparée à celle d'autres types de roches, et contient une quantité plus grande de calcium.

    Une équipe de chercheurs américains et islandais comptent tirer partie de ces particularités pour mener l'année prochaine une expérience novatrice. L'une des options retenues est d'importer du gaz carbonique sous forme liquide et de l'injecter sous pression en profondeur dans les roches basaltiques. Par érosion, le calcium extrait du basalte se recombinerait avec le dioxyde de carbone dissous pour former du carbonate de calcium solide.

    Si cette expérience donne de bons résultats en Islande, elle pourrait être étendue à de nombreux pays, tels les Etats-Unis, l'Inde, la Russie et le Brésil, qui pourraient alors, en théorie, se montrer capables de capturer le dioxyde de carbone émis par leurs usines avant son éjection dans l'atmosphère, puis de l'enfouir.

    Reste le problème de la capture du dioxyde de carbone s'échappant des usines, en vue de son transfert vers les zones d'enfouissement. Le projet Castor, mené sous l'égide de l'IFP (Institut français du pétrole) et de la Commission européenne, est le premier exemple d'un tel captage, qui témoigne de la faisabilité de ce procédé.

    D'après Eileen Claussen, présidente du centre Pew, à Washington, « la capture du dioxyde de carbone et son stockage dans des formations géologiques pourrait constituer une part significative de la solution au changement climatique ».

    Si cette expérience pourrait représenter une avancée majeure dans la réduction des émissions, les membres de l'équipe de recherche restent réalistes : « Personne n'est capable de capturer l'intégralité du CO2 émis par la combustion des énergies fossiles. Mais les preuves d'un réchauffement climatique s'accumulent : nous devons faire quelque chose ! »

    Source : La lettre de Terre sacrée


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  • VENDREDI 24 MARS 2006 -

    Deux groupes ont ponctué le travail des délégués à la huitième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique (CdP-8 de la CDB), à Curitiba, au Brésil.

    Pour en savoir plus : http://www.mediaterre.org/international/actu,20060328213600.html


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  • Conférence de l'ONU sur les changements climatiques

    Les attentes étaient élevées, et, pour certains, hors d'atteinte. Mais le défi a été relevé: la planète s'est engagée à continuer sa lutte pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Obtenu à l'issue de deux semaines de négociations et d'une ultime nuit de tractations, le plan de Montréal donne un second souffle au protocole de Kyoto, qui vient à échéance en 2012.

    Même les écologistes sont sortis satisfaits de la Conférence de l'ONU sur les changements climatiques, qui a réuni à Montréal des représentants de 189 pays, du 28 novembre au 10 décembre.

    Le ministre Stéphane Dion

    « Nous avons complété notre marathon de Montréal, mais la route est si longue devant nous. Grâce au plan de Montréal, nous allons la faire ensemble, cette route. Oui, nous allons réconcilier l'humanité avec sa planète », a déclaré le ministre de l'Environnement du Canada et président de la Conférence, Stéphane Dion.

    Pour en savoir lus : http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2005/11/25/011-conference-mtl-accueil.shtml

    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_791.php


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  • Les hommes politiques sont sourds. J'avais envoyé il y a quelques jours des messages sur les blogs de plusieurs hommes politiques "commes des bouteilles à la mer".

    Seul Alain Juppé m'a répondu avoir reçu mon message. Je ne suis toutefois pas certain qu'il l'ai lu. Les autres font la sourde oreille. Trop préoccupés par des tâches qui leur semblent essentielles ....


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  • Il faut être conscient que pour satisfaire ses besoins primaires, l'Homme est souvent prêt à tout, même si cela est au détriment de l'Environnement dans lequel il vit. S'il doit cultiver pour se nourrir, il n'hésitera pas à défricher, au risque de détruire la forêt. Si sa seule source d'alimentation provient de la mer, il ne se posera pas la question du cycle de reproduction des différentes espèces de poissons avant d'aller pêcher. Si sa survie ne tient plus qu'à un fil, il n'hésitera pas à saisir l'opportunité d'un emploi dans une industrie avoisinante, même si cette dernière est reconnue polluante pour l'Environnement et la santé des populations locales.
    Pour en savoir plus :
    http://www.notre-planete.info/ecologie/articles/envixh_0.php


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