• TOYOTA et les autres fabricants automobiles sont soumis à de fortes pressions pour trouver des solutions, afin de mettre sur le marché des véhicules électriques d’un prix raisonnable, susceptibles de fournir des prestations acceptables, avec une autonomie suffisante. En 1997, TOYOTA a lancé le RAV4 EV, premier véhicule équipé en série de batteries au nickel et à l’hydrure de métal. La Toyota RAV4 EV constitue, selon une opinion largement partagée, la production la plus souple et la plus pratique des voitures électriques construites jusqu’ici. Quelques centaines d’exemplaires ont été loués ou vendus en Californie.

    Et pourtant, la production a maintenant cessé.

    Source :
    Clean@uto.com

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  • Il faut dire que General Motors est un groupe controversé. Flash back : le géant américain a assassiné la voiture électrique en 2001 en stoppant le programme EV1. L'EV1 a été la première voiture électrique de série rechargeable sur le secteur, disponible en location longue durée et non à la vente.

    Sur les 1100 véhicules produits, GM en louait alors plus de 800. Au bout de 3 ans de location, ces véhicules loués devaient être restitués à GM. C'est en Californie et en Arizona qu'on les trouvait. Les concessionnaires Saturn les louaient et les entretenaient aussi.

    L'objectif de l'EV1 : appliquer les nouvelles lois californiennes sur les voitures à zéro émission du début des années 90. En 1998, ce programme ZEV (Zero emission vehicule) notifiait que 2% de tous les véhicules vendus ne devaient émettre aucun gaz polluant. GM a dépensé plus d'un milliard de dollars afin de développer et de commercialiser l'EV1. Mais l'administration Clinton a contribué en grande partie à financer ce programme !

    En 2001, GM a annulé l'EV1, même si de nombreux clients en redemandent. Etonnant ! GM a donné des expliquations peu crédibles : ce programme n'est pas assez rentable, ne pouvant pas écouler assez de véhicules. Et sur une liste d'attente de 5000, uniquement 50 clients loueraient véritablement. Mais GM n'a pas révélé tous les éléments de cette affaire, bien sûr. Le coût de l'électricité, utilisée comme source d'énergie pour une auto, oscillait entre 1/3 et 1/2 du coût équivalent en essence. Et en juillet 2006, un reportage diffusé sur le chaîne publique PBS accuse les lobbies pétroliers et l'administration Bush d'avoir poussé GM à exterminer l'EV1.

    Cela me fait doucement rire : au début du salon de Los Angeles, GM déclare qu'il se penchait sur une gamme électrique et vendrait à moyen terme une "hybride rechargeable". Il est vrai que cela pourrait être bien pour un automobiliste qui circule uniquement en ville et en banlieue car il bénéficierait de l'autonomie et de l'économie de fonctionnement. Mais le prix de vente initial risque d'être énorme. Et peut-on vraiment faire confiance aux initiatives et aux promesses de General Motors ? Humm... Pas sûr...

    Source : http://ecologie.caradisiac.com/Los-Angeles-le-Hummer-vert-humm-humm-467

    Voir aussi cette pub des années 1996 sur : http://www.culturepub.fr/videos/general-motors-ev1-electricite.html


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  • Pour commencer l’année en paix avec la Nature, voici quelques gestes que l’on peut intégrer dans ses habitudes. Ils ne coûtent pas grand-chose, font du bien à l’environnement et peuvent même rapporter de substantielles économies.

    L’année 2007 restera sans doute comme un tournant dans le rapport de nos sociétés avec l’environnement. La conscience populaire a progressé dans cette direction et des engagements politiques ont commencé à germer au plan international.

    A l’échelle individuelle, il est clair que nos habitudes devront se modifier au fil des décennies à venir. On peut déjà adopter quelques règles simples. En voici quinze, dont chacune en réunit parfois quelques autres. Elles ne sont guère contraignantes, et même économiquement lucratives. A chacun de les appliquer à sa manière. On peut aussi les enseigner à nos enfants qui, eux, connaîtront la suite de cette histoire qui commence...

    Les déplacements

    1 - Je prendrais le train

    ... le métro, le bus, le tramway, bref, les transports en commun. On peut aussi, tout simplement, préférer la marche à pied pour aller faire quelques courses en ville. Un Européen moyen achète 427 litres de carburant par an, le plus souvent pour des déplacements de quelques kilomètres. Pollution et dépenses financières peuvent ainsi être réduites simultanément.

    2 - Je ne laisserai jamais tourner bêtement le moteur de ma voiture quand elle est arrêtée pour un moment

    Rouler tranquillement, c’est-à-dire éviter d’accélérer brutalement et inutilement, réduit déjà notablement la consommation.

    3- Pour ma prochaine voiture : si j’avais envie d’un V8, j’achèterai un V6, si j’avais envie d’un V6, j’achèterai un V4, si j’avais envie d’un V4, j’achèterai un vélo.

    La consommation d’un moteur est mécaniquement liée (mais pas seulement, bien sûr) à sa cylindrée.

    4 - De toute façon, j’achèterai un vélo

    Voir conseil numéro 1.

    Les habitudes d’achats

    5 - J’achèterai des fruits de saison et des produits locaux

    Le coût écologique d’un fruit importé de l’autre hémisphère, surtout dû au transport, est considérable. La culture sous serre, également, est une grosse consommatrice d’énergie.

    6 - J’éviterai d’acheter des produits comportant de l’huile de palme

    De plus en plus fréquents, dans les cosmétiques, les plats cuisinés, les chips, les barres chocolatées ou les gâteaux industriels (dont les viennoiseries), l’huile de palme est produite dans des conditions déplorables. Les plantations créées pour répondre à la demande mondiale en croissance exponentielle dévastent des forêts entières avec tout ce qu’elles contiennent.

    7 – Je n’achèterai pas de bois illégalement coupé

    Dans beaucoup de pays tropicaux, la majorité des coupes de BoisNom masculin : tissu complexe formé de cellules disposées longitudinalement (cellules conductrices, fibres) et transversalement (rayons). Le bois constitue la plus grande partie du tronc des plantes ligneuses.’) ;" onmouseout=killlink()>bois proviennent d’exploitations travaillant dans l’illégalité. Une fois débité, ce bois est exporté et se retrouve souvent dans nos pays, sans que des contrôles empêchent ces importations. Préférez donc les bois locaux ou estampillés FSC (Forest Stewardship Council).

    8 - Je n’achèterai pas de poissons des grands fonds ni de poissons carnivores, comme le thon

    Les populations de poissons des grands fonds sont mal connues mais on sait une chose : la croissance de ces animaux est très lente. La surexploitation actuelle, dans des eaux internationales, en l’absence de règlementation, a déjà décimé de nombreux lieux de pêche. L’empereur est proche de l’extinction. Quant aux poissons carnivores, ils sont en haut de la chaîne alimentaire. Manger du thon, c’est bon mais, hélas, c’est, sur le plan écologique, comme manger du lion.

    (Vous retrouverez bientôt sur Futura-Sciences le témoignage de Claire Nouvian, une cinéaste qui a travaillé le sujet durant plusieurs années).

     

    A la maison

    9 - Je ne laisserai pas couler l’eau du robinet

    Prendre une douche plutôt qu’un bain, réparer les fuites dans la robinetterie ou éviter de laisser couler l’eau tandis que l’on se frotte les mains : voilà de quoi diminuer sa consommation de plusieurs dizaines de milliers de litres par an. A la réduction de la facture s’ajoute l’impact, bénéfique et très important, sur les ressources en eau disponible pour l’ensemble de la population.

    10 - Je débrancherai les appareils électroniques qui se mettent en veille au lieu de s’éteindre

    Cette étrange mode, parfaitement inutile, représente environ 200 kWh/an et par foyer. Le geste est simple et l’effet immédiat, en premier lieu sur la facture d’électricité.

    11 - Je tâcherai de mieux isoler ma maison

    Un habitat moderne consomme entre 80 et 250 kW/m2/an. Double fenêtrage et isolation thermique permettent de déplacer la consommation de la maison à l’intérieur de cette fourchette. Les prochaines constructions devraient faire mieux : les discussions du « Grenelle de l’environnement » ont abouti à la décision qu’un tiers des logements neufs devront consommer moins de 50 kWh/m2/an.

    12 - J’achèterai des ampoules électriques à basse consommation

    A lumière égale, la quantité d’électricité est divisée par quatre ou cinq. Quant au prix d’achat plus élevé, oublions ce détail : ces lampes ont une durée de vie en moyenne six fois plus longue et ne coûtent pas six fois plus chères.

     

    Au bureau

    13 - J’éteins la lumière en partant le soir

    ... quand c’est possible bien sûr. Si l’on utilise un ordinateur, on peut aussi penser à l’éteindre le soir. Le bureau est un endroit particulièrement énergivore, tant les activités y sont guidées par d’autres priorités. Et pourtant... Entre 1991 et 2004, British Telecom a réduit sa facture énergétique de 214 millions de dollars par de simples mesures de ce genre. Eviter d’imprimer inutilement ou réutiliser le verso de pages comme papier brouillon peut aussi aider les forêts.

     

    Dans la Nature

    14 - J’éviterai de jeter quoi que ce soit en dehors des poubelles

    ... ni par la vitre de la voiture, ni pendant le pique-nique. Une canette restera dix ans sur place. Un sac en plastique flottant sur la mer semblera appétissant à une tortue mais l’étouffera.

    15 – J’évite de cueillir des plantes inconnues

    Elles peuvent être protégées ! Mais cela ne m’empêchera pas d’aller me balader plus souvent dans la nature (voir conseils numéro 1 et 4), où l’on fait de belles rencontres...

     

    Source : http://www.betapolitique.fr/Environnement-15-bonnes-02357.html


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  • Evolution de l’offre sur le marché européen

    Vous êtes très nombreux à manifester un intérêt accru pour les voitures électriques, comme en témoigne l’enquête d’Electric-Road.eu .
    Cependant vos demandes ne sont pas satisfaites, peu de voitures électriques sont vendues car celles qui sont disponibles sur le marché ne correspondent pas, ou peu, à vos attentes.

     

    Quelles sont les attentes du public ?
    Plusieurs mois d’enquêtes, de rencontres avec comme thème de recherche "quelle est la voiture électrique idéale attendue par le marché" nous ont amené aux conclusions suivantes : Le véhicule idéal n’existe pas (encore), les caractéristiques attendues par la majorité d’entre-vous sont les suivantes :

    • Un prix compétitif de 12 à 14 K €, aides de l’État déduite.
    • Une autonomie réelle de 80 à 120 km selon les usages et les parcours, sur une charge
    • Une vitesse maximale de 90 à 100 km/h
    • Une « vraie voiture » pas une voiturette sans permis
    • Sécurité : des prestations similaires aux véhicules thermiques
    • Une voiture moderne, communicante

    L’offre en voitures électriques en 2008 sur le marché européen. _Pour illustrer ce décalage entre l’offre actuelle, ou celle à venir dans un futur proche, par rapport à vos attentes nous avons réalisé un graphique.

     

     

    Les voitures électriques présentes dans ce graphique sont les suivantes :

     1 - Bluecar - Groupe Bolloré
    200 à 250 km - 130 km/h - 500 euros/mois soit ± 25 K€ sur 4 ans - 3/5 places
    10 protos démonstrateurs fabriqués - homologuée - construction en partenariat avec Pinifarina
    commandes à partir de décembre 2008 et livraisons annoncées à la fin de l’été 2009.

     2 - Cleanova - SVE Groupe dassault
    150 km - ± 30 K€ - 4/5 places -
    Expérimentation sur 30 exemplaires - production en série envisagée - pas de calendrier annoncé

     3 - Think - Think Nordic
    160 km ± 24 K€ - 2/3 places
    Lancement de production annoncé début 2008 - Usine en Norvège - commercialisation prévue en Suisse, Angleterre, Italie

     4 - Smart EV - Zytek Group
    120 km - ± 23 K€ - 2 places
    150 exemplaires en production - prévisions 800 à 1000 en 2008 - Vente en Angleterre - Pourrait-être importée en France.

     5 - Reva - Reva ECC - India
    70 km - 12 à 14,5 K€ - 2 places
    Un millier d’exemplaires en circulation à Londres - 5000 voitures produites en Inde.

     6 - Mega City - Nice Cars
    80 km - 16,5 K€ - 2 places
    Produite pour le marché anglais sur la base d’une micro voiture sans permis française - une centaine d’unités produite - commercialisation en France à l’étude

     7 - La voiture électrique des lecteurs d’Electric-Road
    120 km - 12 à 15 K€ - 4 places - une vraie voiture.
    Celle que vous attendez toutes et tous.

    D’autres modèles de voitures électriques existent et ne sont pas représentées dans ce graphique car ce sont :

    • des prototypes dont la date de commercialisation n’est pas annoncée,
    • des micro-voitures sans permis (d’origine italienne pour la plupart),
    • des voitures développées pour le marché nord-américain ou chinois, non homologués en Europe à ce jour.

    Pour conclure cette analyse
    Le décalage entre l’offre et la demande persiste en ce début d’année 2008.
    Les grands constructeurs, japonais pour la plupart, ont bien annoncé des véhicules pour les années 2010 et au-delà mais dans l’intervalle les futurs utilisateurs devront patienter encore.
    A mois qu’une ou des start-up innovantes n’apparaissent dans les prochains mois et viennent combler le vide existant, ce qui n’est pas à écarter.

    Pour encourager ces initiatives vous pouvez toujours manifester votre intérêt pour les voitures électriques dans - Electric-Road.eu

    Source : http://www.clean-auto.com/spip.php?article4603
    Clean@uto

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  • La blue car disponible fin 2008

    Nouvelle génération de véhicule électrique, avec notamment des batteries adoptant la technologie lithium-métal-polymère permettant une autonomie de 250 kilomètres pour une vitesse de pointe de 130 km/h, la Blue Car de Bolloré devrait pouvoir être commandée fin 2008 pour une livraison au premier semestre 2009.
    Pour cela, le groupe Bolloré s'est récemment associé au carrossier Pininfarina. Les deux groupes ont annoncé investir 150 millions d'euros dans la création d'une filiale commune. Le carrossier italien devrait donc donner naissance à une nouvelle auto (tant à l'extérieur qu'à l'intérieur) adoptant logiquement la technologie mise au point par Bolloré avec sa Blue Car.
    La voiture devrait être commercialisée sous la marque Pinifarina. Elle ne devrait pas être vendue mais louée à un tarif devant tourner aux alentours de 500 € par mois. Le groupe Bolloré table sur 1 000 véhicules à mi-2009, 10 000 en 2012 et 15 000 les années suivantes. Des volumes de vente qui seront directement liés au développement du réseau de bornes de recharge. Si, actuellement, 5 heures sont nécessaires pour faire "le plein", le groupe Bolloré annonce que 5 minutes suffisent pour disposer d'une autonomie de 25 kilomètres. Sera-ce suffisant pour attirer le nombre de clients prévu ?

     

     

    Source : http://www.jesuisavendre.com/actualites.php?id=1198858520


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