• Auteur : notre-planete.info (Christophe Magdelaine)

    L'Organisation Météorologique Mondiale l'indiquait déjà fin décembre 2005 l'année que nous venons de connaître devait sans aucun doute côtoyer de près le peloton de tête des années les plus chaudes.

    Confirmation à été donnée par la NASA : le précédent record, détenu par 1998 vient d'être battu par l'année 2005 avec une anomalie positive de 0,61°C lorsque l'on combine les températures moyennes relevées sur terre et sur mer.
    En 1998, selon des estimations précises fournies par l'OMM, la température globale en surface avait été supérieure de 0,54°C par rapport à la moyenne fournie pour la période 1951-1980.
    Ce nouveau record est d'autant plus remarquable que l'année 2005 n'a pas été influencée comme 1998 par le phénomène El Niño qui avait alors augmenté d'environ 0,2°C la moyenne de 1998.

    Ce triste palmarès devient alors assez clair et l'on constate que les dix années les plus chaudes depuis environ 150 ans se retrouvent dans les dernières décennies :
    1 : 2005 ; 2 : 1998 ; 3 : 2002 ; 4 : 2003 ; 5 : 2004 ; 6 : 2001 ; 7 : 1997 ; 8 : 1990 ; 9 : 1995 ; 10 : 1999

    Un signe évident qu'une modification sensible de la température moyenne de notre planète est en cours avec une accélération notable depuis ces dernières années.

    "Cette récente montée de la température coïncide avec un accroissement rapide des émissions de gaz à effet de serre atmosphérique résultant de l'activité humaine", souligne la NASA...

    Pour en savoir plus : http://www.notre-planete.info/actualites/actu_838_temperature_record_annee_2005.php


    votre commentaire
  • Auteur : Organisation Météorologique Mondiale

    Les concentrations mondiales de dioxyde de carbone (CO2), de méthane (CH4) et de protoxyde d'azote (N2O) dans l'atmosphère terrestre ont atteint des niveaux records en 2004 d'après l'Organisation météorologique mondiale (OMM), qui a publié le 14 mars son premier Bulletin annuel sur les gaz à effet de serre.
    Pour en savoir plus : http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=885


    votre commentaire
  • Auteur : notre-planete.info (traduction : Stéphanie Philippidès)

    Selon une étude de la NASA et de l’Université du Kansas, la disparition des glaces du Groenland a doublé entre 1996 et 2005 avec l’accélération du mouvement de déversement de glace dans l’Atlantique sous l’effet du réchauffement mondial des climats.

    L’étude a été publiée dans la revue Science. Elle indique que les modifications des glaciers du Groenland durant le siècle dernier ont été généralisées, massives, et soutenues dans le temps. Elle affectent petit à petit la calotte glacière dans son intégralité et augmentent son impact sur l’élévation du niveau de la mer.

    Pour en savoir plus : http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=886


    votre commentaire
  • Par Christophe Olry, Futura-Sciences, le 29/03/2006

    En ayant recours à des volcans, des geysers et des cascades pour produire de l'électricité et se chauffer, l'Islande faisait déjà figure de modèle dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais ce pays, qui ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, songe à présent à utiliser le basalte, une ressource disponible en abondance sur son territoire, pour piéger ses émissions de dioxyde de carbone.

    Les scientifiques savent depuis plus de cinquante ans que l'érosion chimique naturelle des roches consomme un peu de CO2 présent dans l'atmosphère, et dissout des solides tels que le calcium. Les rivières drainent dans l'océan le CO2 dissous ainsi que les composés chimiques résultants de l'érosion, puis le calcium et le CO2 dissous peuvent se combiner pour former du carbonate de calcium solide - semblable au matériau constitutif des coquillages, qui gagne ensuite les profondeurs.

    L'érosion du basalte - cette roche présente en abondance sur le sol islandais - est rapide comparée à celle d'autres types de roches, et contient une quantité plus grande de calcium.

    Une équipe de chercheurs américains et islandais comptent tirer partie de ces particularités pour mener l'année prochaine une expérience novatrice. L'une des options retenues est d'importer du gaz carbonique sous forme liquide et de l'injecter sous pression en profondeur dans les roches basaltiques. Par érosion, le calcium extrait du basalte se recombinerait avec le dioxyde de carbone dissous pour former du carbonate de calcium solide.

    Si cette expérience donne de bons résultats en Islande, elle pourrait être étendue à de nombreux pays, tels les Etats-Unis, l'Inde, la Russie et le Brésil, qui pourraient alors, en théorie, se montrer capables de capturer le dioxyde de carbone émis par leurs usines avant son éjection dans l'atmosphère, puis de l'enfouir.

    Reste le problème de la capture du dioxyde de carbone s'échappant des usines, en vue de son transfert vers les zones d'enfouissement. Le projet Castor, mené sous l'égide de l'IFP (Institut français du pétrole) et de la Commission européenne, est le premier exemple d'un tel captage, qui témoigne de la faisabilité de ce procédé.

    D'après Eileen Claussen, présidente du centre Pew, à Washington, « la capture du dioxyde de carbone et son stockage dans des formations géologiques pourrait constituer une part significative de la solution au changement climatique ».

    Si cette expérience pourrait représenter une avancée majeure dans la réduction des émissions, les membres de l'équipe de recherche restent réalistes : « Personne n'est capable de capturer l'intégralité du CO2 émis par la combustion des énergies fossiles. Mais les preuves d'un réchauffement climatique s'accumulent : nous devons faire quelque chose ! »

    Source : La lettre de Terre sacrée


    votre commentaire
  • VENDREDI 24 MARS 2006 -

    Deux groupes ont ponctué le travail des délégués à la huitième réunion de la Conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique (CdP-8 de la CDB), à Curitiba, au Brésil.

    Pour en savoir plus : http://www.mediaterre.org/international/actu,20060328213600.html


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique