• La terre meurt

    - Charles Aznavour -

    Album "Colore ma vie" 19 février 2007

    Les océans sont des poubelles
    les fonds de terre sont souilles
    les tchernobyls en ribambelles
    voient naître des foetus mort nés
    dans cinquante ans qu'allons nous faire
    de ces millions de détritus
    et ces déchets du nucléaire
    dont les pays ne veulent plus

    Sous nos pieds la terre promise
    patrimoine de nos enfants
    petit à petit agonise
    et je m'en soucis
    et pourtant les espèces devenues rares
    sont en voie de disparition
    et la laideur chante victoire
    sous le plastic et le béton

    la terre meurt
    l'homme s'en fout
    il vit sa vie
    un point c'est tout
    il met à son gré à son goût
    le monde sans dessus dessous

    la Terre meurt
    où allons nous

    dans la finance et les affaires
    le pétrole est le maître mot
    il mène a tout
    même a la guerre

    et nul ne s'inquiète de l'eau
    ou en sont la flore et la faune
    et qu'advient-il du firmament
    prive de la couche d'ozone
    gardien de l'environnement

    sous le ciel le sol se révolte
    car l'homme trompe la nature
    quand il trafique les récoltes
    il hypothèque son futur
    sous le soleil les forêts brûlent
    et l'on gave les champs d'engrais
    dans la boulimie majuscule
    du rendement et du progrès

    la terre meurt
    l'homme s'en fout
    il vit sa vie un point c'est tout
    il met a son gré a son goût
    le monde sans dessus dessous
    la terre meurt
    ou allons nous

    il est temps de prendre conscience
    que l'homme ne respecte rien
    il se fiche de l'existence
    des baleines et des dauphins
    l'éléphant meurt pour son ivoire
    la bête rare pour sa peau
    et dans les grandes marées noires
    le mazout englue les oiseaux

    la société consommatrice
    avance impunément ses pions
    tandis que les arbres pourrissent
    dans les villes et leurs environs
    la sécheresse se déchaîne
    effaçant tout signe de vie
    et certaines races humaines
    crèvent d'abandon et d'oubli

    la terre meurt
    l'homme sent fout
    il vit sa vie
    un point c'est tout
    il met à son gré à son goût
    le monde sans dessus dessous
    la Terre meurt
    où allons nous

    la Terre meurt
    Réveillons nous

    Source : http://oleocene.org/phpBB2/viewtopic.php?p=103674&sid=22ef48a143b4181ed8c0c75badf1444d


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  • Près de 500 scientifiques du monde entier se réunissent demain, à Paris, pour livrer leur diagnostic sur la "bombe climatique" du réchauffement déjà amorcée.

    Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), mandaté par l'ONU, va plancher 4 jours à l'UNESCO, à Paris, pour publier vendredi 2 février, le chapitre scientifique de son quatrième rapport, véritable "bible" des connaissances climatiques qui servira de référence pour les 5 prochaines années.

    Ce nouveau rapport, en cours d'élaboration depuis 2 ans, ne devrait réserver aucune "bonne nouvelle".

    Source : La Montagne du dimanche 28 janvier 2007


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  • "Nicolat Hulot , finalement a renoncé...

    ...Le voilà promu au rang de héros de l'écologie et loué pour son sens de l'interêt général...

    ...En tout cas, grâce à la menace de sa candidature, l'environnement devrait occuper une place de choix dans la campagne..."

    Dominique Valès

    Source : La Montagne du dimanche 28 janvier 2007


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  • Nous avons reçu de Sophie Miranda, notre graphiste bien aimée (de Terre Sacrée), le  16 janvier 2007 :

    Dis Michel, j'ai une idée ooops. Tu ne pourrais pas faire une page "boycott" ? Il y aurait tellement de choses à boycotter sans que cela interfère dans une vie occidentale et qui feraient un grand bien à notre planète. Je ne crie pas au végétarisme ! (j'en serais moi-même incapable), mais par exemple boycotter l'or, les pierres précieuses, l'ivoire, les mouchoirs en papier, les produits suremballés, les fourrures, les bois précieux, la captivité d'animaux exotiques, les produits OGM, les aérosols, la climatisation, les zoos marins (la plupart des dauphins se laissent mourir de tristesse, ils sont constamment remplacés mais on se garde bien de nous le dire), etc, etc ...


    Il suffirait juste d'agrémenter la page de quelques photos et liens effroyables comme celui-ci par exemple, qui ne peut que convaincre de bannir les mouchoirs en papier : Boycotter les Kleenex - Atelier naturel. J'aurais juste un point de vue différent quant à la remarque suivante : "boycotter la marque Kleenex, et toutes les marques qui n'utilisent pas suffisamment de matière recyclée".

    Simplement, boycottons TOUS les mouchoirs en papier afin d'employer la matière recyclée au bénéfice de produits utiles.

    J'avoue avoir contribué au carnage de Kleenex. Mais je ne pensais pas à l'époque me moucher avec les forêts millénaires du Canada et inconsciente que j'étais, je n'imaginais pas que l'on puisse utiliser de telles merveilles de la nature à des fins aussi superflues.

    Notre planète s'appauvrit de jour en jour. Il est donc primordial de s'interroger et de s'informer. Ai-je réellement besoin du produit que je veux acheter ? Quelles sont les conséquences sur l'environnement auxquelles je vais participer ?

    Dans ce monde de sur-consommation, le boycott reste la seule arme de l'eco-citoyen. Seule notre consommation nous rend attractif au vu des multinationales et des gouvernements manipulés par ces lobbies. Nous vivons aujourd'hui dans un monde où une carte de crédit a plus de pouvoir qu'une carte électorale. Et bien montrons à tous ces magnats que nous sommes encore maître de notre conscience et consommons intelligemment. En premier lieu, consommons local. Nous devons privilégier les fournisseurs locaux et bouder le plus possible les multinationales. Ensuite, donnons une seconde vie aux produits au travers d'actions solidaires.

    Source : La lettre de Terre Sacrée du mercredi 17 janvier 2007


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  • Luis Lema, New York
    Mercredi 24 janvier 2007  
      
     Faudra-t-il remercier les ours polaires? Au tournant de l'année, l'annonce selon laquelle l'administration Bush allait inscrire cet animal sur la liste des espèces menacées a servi de révélateur. Pour la première fois, cette administration reconnaissait en effet le réchauffement de la planète et la menace qu'il fait planer sur les êtres vivants. Pendant ce temps, il neige en Californie tandis que la Côte Est reste inhabituellement chaude: les Américains ne parlent plus que du dérèglement climatique. George Bush les a entendus: dans le discours sur l'Etat de la Nation qu'il allait prononcer cette nuit, la question de l'environnement devait occuper une place centrale.

    Selon un sondage récent conduit par l'université de Yale, 93% des Américains estiment que le gouvernement devrait favoriser le développement de nouvelles énergies. Ils sont presque autant à s'inquiéter devant la dépendance de l'Amérique vis-à-vis du pétrole étranger. Pour un George Bush qui a atteint la cote de popularité la plus basse pour un président depuis un quart de siècle, ces chiffres ont de quoi faire rêver. Selon les informations de ses collaborateurs, il devait lancer mardi soir un plan «très ambitieux». Il ne viserait pas seulement à accroître très fortement la production d'éthanol, à base de maïs ou de copeaux de bois, mais devrait aussi fixer comme objectif de réduire de 20% la consommation d'essence d'ici à 2017.

    En réalité, George Bush avait déjà surpris dans son discours de l'année dernière. Le Texan que l'on disait aux ordres de «Big Oil», les pétroliers américains, reprochait alors aux Etats-Unis d'avoir développé une «addiction au pétrole». Dans l'intervalle, pourtant, la demande a continué de grimper: les Américains, qui paient leur litre d'essence trois fois moins cher que les Européens, consomment aujourd'hui 45% du pétrole mondial, alors qu'ils représentent 5% de la population du globe.

    Le discours de mardi sera-t-il un tournant? A défaut d'entrer dans l'histoire comme le président qui a démocratisé le Moyen-Orient, George Bush sera-t-il celui qui incarnera le grand réveil de l'Amérique face aux changements climatiques? Ou ce discours ne servira-t-il qu'à dévier momentanément l'attention de l'Irak et d'une politique dont le président doit pour la première fois répondre devant une majorité démocrate au Congrès?

    La notion «d'indépendance énergétique», de fait, est une sorte de transition toute trouvée. Au-delà des préoccupations écologiques, le sentiment est devenu très fort aux Etats-Unis que l'argent américain est la principale arme à se retourner contre eux. Irak, Venezuela, Arabie saoudite sont mis dans le même sac: «Pour gagner la guerre contre le terrorisme, nous devons d'abord arrêter de financer le terrorisme avec l'argent du pétrole, s'emporte Vinod Khosla, personnalité particulièrement écoutée au sein de la Silicon Valley. Utilisons plutôt notre argent pour financer une guerre contre le pétrole.»

    Car si Bush devait rejoindre le camp des défenseurs de l'environnement, c'est aussi que ce camp ne cesse d'accroître son influence. Ce lundi, ayant senti tourner le vent, c'était une dizaine de géants de l'industrie ou de la chimie, comme Entergy Corp ou DuPont de Nemours qui affichaient leur intention de pousser en direction d'une limitation des gaz à effet de serre.

    Avant cela, six Etats de l'Est s'unissaient autour de New York pour défendre une politique visant à contrer le réchauffement climatique. Déjà, 22 Etats américains ont fixé un quota d'utilisation d'énergies renouvelables.

    De son côté, le rival malheureux de Bush, Al Gore, n'en finit plus de multiplier les succès avec son documentaire sur le réchauffement climatique. Enfin, la Coalition des gouverneurs pour l'éthanol (Governor's éthanol coalition) ne cesse de s'étendre. Fondée en 1991, elle cherche depuis lors à réduire la dépendance énergétique du pays ainsi qu'à «stimuler l'économie nationale». Sur la carte où la coalition marque sa progression, il ne reste plus qu'une douzaine d'Etats à conquérir. Même le Texas est tombé dans l'escarcelle.

    Pour George Bush, la pression est bien sûr devenue encore plus forte avec la nouvelle majorité démocrate. D'ici au jour de l'Indépendance, le 4 juillet, la nouvelle présidente du Congrès Nancy Pelosi veut fournir au pays les moyens d'assurer son indépendance énergétique. Mais les amis politiques du président ne sont pas en reste. A l'image d'un Arnold Schwarzenegger qui, en tant que gouverneur de Californie, l'Etat le plus peuplé du pays, s'est engagé à réduire d'un quart les gaz à effet de serre avant 2020.

    Les Etats-Unis, certes, n'ont toujours pas ratifié le Protocole de Kyoto. Mais, à en croire les plus optimistes, ces innombrables initiatives locales amèneront bientôt le pays à le respecter de fait, au moins en partie. Il ne manquait encore qu'à convaincre le président... 

    http://www.letemps.ch:80/template/tempsFort.asp?page=3&article=198788

    Source :  La lettre de Terre Sacrée du 24 janvier 2007


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