• "Dans chacun de nos gestes il faut se demander si nous ne gaspillons pas la Nature "

    Yann Arthus Bertrand

     

    Allez visiter le site : http://ungesteparjour.hautetfort.com/

     et http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?cid=96&m=3&id=24926&ref=12375

    Le développement durable

    Ne peut-on pas imaginer un monde qui saurer s'équilibrer, respecter la notion d'équité, les générations futures, bref qui tournerait plus rond ?

    La réponse se trouve dans la démarche de développement durable (DD). C'est à dire l'intégration, à chaque prise de décision, à chaque acte, d'une échelle de valeurs qui place l'homme et son environnement vital en priorité au lieu des simples intérêts économiques et financiers. Le développement durable préconise de ne plus opposer environnement et développement mais bien de les conjuguer....

    Tout le monde s'y met, même des particuliers. Certains commencent à s'organiser, à changer leurs modes de vie, à réfléchir aux répercussions de leurs actes? D'autres ne savent pas par quel bout commencer. Pourtant chacun, à son échelle, peut contribuer au développement soutenable de la planète.

    Le développement durable, c'est une discipline de tous les instants, et également une partie de plaisir, la découverte de technologies innovantes, de produits agréables, nouveaux, ou simplement authentiques. La "DD attitude" est dynamique, la preuve dans les 144 pages de l'almanach du développement durable. Autant d'expériences et de conseils pour vous prouver que le développement durable se fait souvent désirable pour chacun. Et vital pour tous.

    Cela fait 20 ans que le concept de DD a officiellement vu le jour, qu'il est sorti de l'hémicycle des Nations Unies sous le nom de rapport Bruntland. Ce document, devenu la référence en la matière, repris au Sommet de la Terre de Rio en 1992, montre que la Terre va mal et que nos modes de consommation sont en cause. Le club de Rome, avec son rapport "Halte à la croissance" paru dans les années 1970, avait déjà dénoncé les limites de nos reflexes de consommation et méthodes de production ainsi que leurs conséquences. Nous sommes donc avertis.

    Il faudrait 4 planètes de plus si tout le monde consommait à l'Américaine.

    Adapter votre mode de vie aux enjeux d'aujourd'hui. Exemples.

    Des cerises en avril ? Elles viendront du Chili. C'est 10 à 20 fois plus de pétrole dépensé en transport que les mêmes en juin. Achetez local et de saison.

    Source : L'almanach du développement durable EditionDakota et Dexia


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  • "Nous sommes peu nombreux, quelques voix dispersées, à dénoncer le massacre du vivant. Il est grand temps que le cercle s'élargisse.

    L'urgence nous dicte aujourd'hui de vous livrer notre expérience de biologistes pour que vous puissiez juger de la situation : votre situation d'êtres humains bientôt incapables de léguer à leur descendance une planète en bonne santé. Peut-être même incapables de léguer la vie telle que nous la connaissons....

    Que font -ils les scientifiques, notamment les biologistes ? Sont-ils à ce point aspirés par leurs microscopes et leurs éprouvettes qu'ils n'aient pas conscience de l'urgence ?

    Cette urgence elle est nôtre, parce que nous sommes amoureux de la vie. Cette urgence, nous voulons que vous la fassiez vôtre."

    Jean-Marie Pelt et Gilles-Eric Séralini , Après nous le déluge ?, Edition Flammarion/Fayard


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  • Les journalistes et les politiques sont fous. Vraies fausses déclarations et démenties tiennent en haleine toute la classe politique et toute la presse. La majorité des français ne s'en soucis guère. Et notre espérance de vie qui s'hypothèque jour après jour, qui s'en soucis ?

    L'homme politique et le journaliste me font penser aux deux lutteurs de Goya qui s'enlisent dans le marécage que Michel Serres nous a si bien décrit.

    Trop préoccupés par des tâches qui leurs semblent essentielles ......

    Quand sonnera-t'elle l'heure du réveil ???


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  • Les scientifiques ont souvent pointé du doigt le rôle destructeur de l'homme sur son environnement. C'est ce que font Jean-Marie Pelt et Gilles-Eric Séralini dans leur ouvrage. Mais ils lancent aussi un appel pour que les biologistes - les scientifiques les plus proches de la vie, précisent-ils - se regroupent pour parler un langage commun afin d'alerter les responsables politiques sur les risques encourus par la vie sur Terre.

     
    Car aujourd'hui la science est trop "pointilliste" et ne voit plus la globalité et la complexité des écosystèmes. Le mieux serait, selon eux, que les biologistes, mais aussi les naturalistes et les zoologistes se regroupent dans un organisme international - comme l'ont fait les scientifiques du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) pour le réchauffement climatique - afin de présenter régulièrement un état des lieux du monde vivant.

    Les deux auteurs ne sont pas des inconnus. Jean-Marie Pelt, professeur émérite de biologie végétale et de pharmacologie à l'université de Metz, milite depuis toujours pour la sauvegarde de la biodiversité et des forêts tropicales. Gilles-Eric Séralini, chercheur en biologie moléculaire à l'université de Caen, étudie les effets des pesticides sur la santé ainsi que les risques présentés par les cultures d'OGM. L'un et l'autre sont fort inquiets sur l'état de la planète : la transformation des milieux est si radicale qu'elle hypothèque le retour à un état satisfaisant.

    Jean-Marie Pelt et Gilles-Eric Séralini émettent trois hypothèses pour notre avenir. Sous la pression des changements environnementaux, l'humanité peut s'éteindre, elle peut aussi s'adapter ou connaître une spéciation, un processus de différenciation génétique qui donne naissance à deux espèces différentes à partir d'une seule. Lee Silver, professeur de biologie moléculaire à l'université de Princeton, expose tranquillement cette éventualité.

    LE DÉLUGE APRÈS NOUS ? de Jean-Marie Pelt et Gilles-Eric Séralini. Flammarion/Fayard.

    Source : La lettre de Terre Sacrée du samedi 13 mai 2006


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  • Les émissions mondiales de dioxyde de carbone ont augmenté de 15% entre 1992 et 2002 avec une forte augmentation en Chine et en Inde, a indiqué la Banque mondiale mardi en publiant l'édition 2006 de son "Petit Livre Vert de l'environnement".

    Publié à l'occasion de la 14e session de la Commission des Nations unies sur le développement durable à New York, le Livre Vert indique que les émissions de dioxyde de carbone (CO2) ont atteint 24 milliards de tonnes en 2002, dernière année pour laquelle des statistiques complètes sont disponibles, soit une augmentation de 15% par rapport à leur niveau de 1992.

    "Les économies en développement rapide telles la Chine et l'Inde affichent une augmentation rapide des émissions de CO2. La Chine, qui est déjà le deuxième plus important pollueur, a augmenté ses émissions de 33% entre 1992 et 2002 alors que celles de l'Inde ont progressé de 57% sur la même période", indique la BM.

    "Cette tendance devrait continuer au fur et à mesure de la croissance économique", souligne l'institution multilatérale.

    "Une telle augmentation s'est produite en dépit d'améliorations dans l'utilisation efficace de l'énergie en Chine lors de la dernière décennie. En 1992, l'équivalent d'un dollar de produit intérieur brut provoquait pour 4,8 kg d'émissions de CO2 alors qu'en 2002 chaque dollar de PIB correspondait à 2,5 kg de CO2", souligne-t-on de même source.

     
    Les principaux pollueurs restent toutefois les pays riches avec les Etats-Unis contribuant pour 24% du total et les pays de la zone euro pour 10%. Selon le rapport, les pays riches consomment plus de la moitié de l'énergie produite dans le monde.


    Source : La lettre de Terre Sacrée SOS PLanète du 11 mai 2006


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